Slim Othmani, P-DG de NCA, société spécialisée dans la production de jus et membre de l'APAB, relève qu'il y a un populisme débridé qui fait que l'Etat ferme les yeux sur certaines pratiques, notamment pendant le mois de Ramadhan, allusion faite, entre autres, à ces jus mis dans des sachets issus de recyclage et vendus à même le trottoir. Cela pourrait constituer un cocktail explosif cancérigène. Des producteurs occasionnels, la filière en a connus, et en connait encore. Environ 1400 entreprises y opérant sont enregistrées au CNRC. Cependant, une grande partie d'entre elles n'activant ou ne travaillant qu'une partie de l'année, le nombre des entreprises réellement actives se situent autour de 430, un chiffre qui pourrait augmenter. Les fabricants qui agissent à la lisière de la loi ne sont pas inquiétés. Normal ! Depuis 1982, selon Slim Othmani, la direction des impôts n'a pas fait de recensement fiscal. Noureddine Boudissa, directeur général d'Algérac estime, lui, nécessaire aujourd'hui de réorganiser la filière des boissons. Il recommande, par exemple, de mettre en place une commission interministérielle composée de représentants des ministères de la Santé, de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce. Elle se donne pour mission de mettre de l'ordre dans cette branche et surtout de discuter de l'aspartame, une matière première qui fait débat actuellement dans les pays développés. Faut-il l'interdire ou non en Algérie. Nom Adresse email