Quelques jours seulement après la célébration de l'Aid-El-Fitr, le prix du poulet fait encore parler de lui. En effet, après une brève accalmie de la fièvre des prix, le poulet reprend des ailes avec ce prix record du kilogramme qui est passé de 240 DA à 350 DA. Le prix du poulet rôti quant à lui a atteint la barre des 700 DA contre 450 DA affiché il y a quelques jours seulement. Certains bouchers de la volaille nous ont affirmé qu'une telle situation est considérée comme un fait accompli imposé par les rares aviculteurs qui s‘accrochent à leur activité en répercutant les prix très élevés de l'aliment sur le prix de vente de l'animal. Ainsi, pour de nombreux bouchers, deux principales raisons sont derrière cette flambée des prix des viandes blanches. Il s'agit notamment de l'insuffisance des hangars pour l'élevage avicole qui font énormément défaut sur tout le territoire de la wilaya et dire que celle-ci dispose d'un abattoir avicole gigantesque qui a été réalisé à coup de dizaines de milliards au niveau de la localité de Aïn-Kihal au profit de l'Oravio et qui devait alimenter tout l'Ouest algérien. Un projet d'envergure qui a été enterré par l'improvisation, faute d'une vision stratégique. Ainsi, plusieurs éleveurs avicoles évitent d'exercer leurs activités durant la période de grandes chaleurs susceptibles de détruire les poussins. La forte demande en cette période estivale est l'autre raison avancée par les bouchers avec la multiplication des fêtes nuptiales qui ont repris en ce mois d'août. De leur côté, les consommateurs qui sont eux aussi partagés, ne comprennent toujours pas le pourquoi de cette hausse effrénée qui continue d'éroder un pouvoir d'achat déjà très affecté par les dépenses effectuées durant le mois de Ramadhan et l'Aïd-El-Adha, en attendant l'estocade de la rentrée scolaire avec son lot de livres et de fournitures scolaires. Nom Adresse email