L'assemblée générale des journalistes, pour l'élection des 11 nouveaux membres du Conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie, aura lieu le 30 septembre prochain. C'est ce qu'a annoncé, hier, M. Zoubir Souissi, président dudit organisme, lors d'une conférence de presse tenue au siège du Conseil, en présence de M. Mohamed Chellouche, directeur de la coordination des radios régionales. Cette réunion devait avoir lieu au mois de mai dès la fin du mandat de 4 ans. Par ailleurs, l'équipe du Conseil finalise son rapport moral et financier. “Nous avons beaucoup de propositions qui seront présentées et ouvertes à toute discussion lors de cette assemblée générale”, a déclaré le conférencier. Le président du Conseil de l'éthique et de la déontologie a rappelé le parcours ardu auquel ont dû faire face les membres de l'organisme pour l'accomplissement de leurs missions. “Le ministère de la Communication de l'époque de Tebboun n'a réglé le problème du local du Conseil qu'une année et demie après sa mise en place. Pour ce qui est du budget, il est constitué des dons des éditeurs”, a affirmé M. Souissi, tout en soulignant que les membres du Conseil travaillent bénévolement. Tout en rappelant que la structure qu'il préside a eu à traiter une trentaine d'affaires, M. Souissi a souligné la non-implication d'acteurs de la scène médiatique privée ou publique. “Lorsque nous adoptons des recommandations qui doivent être publiées, les gens ne jouent pas le jeu”, a-t-il ajouté, il dira : “Si nous voulons que les autres ne s'occupent pas de nos affaires, il faut balayer devant notre porte”. Les prérogatives telles qu'adoptées par la Charte font, selon M. Souissi, que le Conseil “a un rôle tout à fait symbolique”. L'extension des pouvoirs du Conseil serait ainsi nécessaire afin d'éviter toute ingérence dans cette profession. À propos de la volonté des pouvoirs publics d'adopter le code de l'éthique et de la déontologie, le président du CSED a déclaré qu'”ils sont dans une logique de répression, donc ils n'appréhendent l'éthique que sous l'angle répressif de la chose”. R. M.