L'Epal, qui se veut toujours à l'écoute de sa clientèle, a relevé récemment avec regret les difficultés rencontrées par les armements traitant le container. Cette situation s'explique par l'évolution exponentielle de ce type de trafic ; le terminal à containers réceptionné en 1999 a permis de faire baisser le taux d'attente en rade à moins d'une demi-journée avec l'objectif de traiter plus de 100 000 containers à l'horizon 2007. Or, l'année 2003 a été clôturée avec 350 000 containers et le temps de rade a dépassé la moyenne de trois jours. En 2004 des efforts ont été faits, avec une certaine acrobatie, pour le ramener à une journée et demie. L'actuel directeur général de l'Entreprise du port d'Alger affirme que le port est condamné à investir dans les grands moyens, non seulement pour garantir une fluidité du mouvement des marchandises, mais aussi une plus grande célérité et davantage de rigueur dans les opérations de contrôle. Plus de sept milliards ont été déjà investis. Ali Ferrah, invité hier de la publication Djazaïr News, semble voir grand pour peu que la volonté politique favorise la concrétisation des projets inscrits par la direction générale. M. Ferrah du haut de ses 25 années d'expérience "a une idée exacte de ce que devrait être le port de demain". Et le problème majeur aujourd'hui semble être la dilution des missions au sein du port. Il faut donc, aux yeux du président-directeur général du port, définir les prérogatives de l'autorité portuaire pour que les responsabilités de chaque membre de la communauté portuaire soient situées. M. R.