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Le dernier mot
Publié dans Liberté le 08 - 01 - 2005

Le refus de l'Assemblée nationale d'avaliser l'augmentation substantielle du prix du gasoil, et qui semble en partie justifiée, n'a pas fait renoncer l'Exécutif à ses projections initiales pour 2005. Aujourd'hui, il revient à la charge et il entend avoir le dernier mot. En contournant le veto du législatif par le biais réglementaire.
Nos députés auraient été inspirés d'avoir le triomphe modeste devant un ministre des Finances malmené plus que de raison lors de la présentation puis l'adoption, en novembre dernier, du projet de loi de finances pour 2005. Ses principales propositions, dictées par des impératifs strictement économiques, devaient alors passer sous les fourches caudines d'élus censés être majoritairement acquis à la politique du gouvernement et du président de la République. Qui eût pu leur reprocher de pousser l'exigence de contrôle et de rigueur jusqu'à passer pour des pinailleurs de la République ? Une telle vitalité parlementaire aurait rempli d'aise des citoyens à juste titre très sensibles et attentifs aux nouveaux trains de vie induits par les mandats électifs.
Le problème, c'est qu'un populisme bon marché, porté par une bigoterie bien politicienne, elle, a fait d'un instrument de régulation économique et sociale – la loi de finances — une opportunité d'amplifier dans l'hémicycle des clivages que n'a pu dissoudre nulle coalition ou alliance, fût-elle présidentielle. Il en fut ainsi de l'insensée reconduction de la disposition interdisant l'importation des alcools, précédemment votée grâce à l'apport décisif des voix de députés connus pour combattre l'intégrisme religieux dans les… salons. Un même vote de mauvais aloi, si l'on peut dire, autorise de nouveau l'importation de véhicules d'occasion dont tout le monde connaît pourtant les avatars auxquels elle a donné lieu.
Dans le premier cas, et au moment où la culture du vignoble retrouve en Algérie son lustre d'antan, avec des exportations de vin bien (re)parties, la paradoxale clause d'interdiction d'importation des alcools est un ridicule et infantile pied de nez qui participe de l'autodérision, sinon de l'autodestruction. On veut bien adhérer à l'OMC, mais sans se défaire des casseroles idéologiques et prétendument religieuses. C'est l'ouverture économique dans l'enfermement dogmatique. Quant aux véhicules d'occasion, aux compteurs et papiers souvent trafiqués, nul n'ignore qu'ils ne profitent que rarement à la “veuve et l'orphelin”, mais à une catégorie de spéculateurs connue. Mais il n'y a pas que ces deux dispositions qui sont restées en travers de la gorge du ministre des Finances et du gouvernement pour autant qu'il fût solidaire. Le refus de l'Assemblée nationale d'avaliser l'augmentation substantielle du prix du gasoil, et qui semble en partie justifiée, n'a pas fait renoncer l'Exécutif à ses projections initiales pour 2005. Aujourd'hui, il revient à la charge et il entend avoir le dernier mot. En contournant le veto du législatif par le biais réglementaire. Les prix à la consommation des carburants vont augmenter en vertu d'un décret exécutif.
Il se dit, par ailleurs, que l'intersession parlementaire sera mise à profit par le chef de l'Etat pour annuler par ordonnance certaines dispositions de loi “scélérates”. Doit-on y voir nécessairement une dictature du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif ? Il arrive que dans des démocraties avancées, par un usage approprié des textes d'application des lois, des gouvernements tempèrent, quand ils sont jugés excessifs, les pouvoirs des législateurs. En Algérie, la tâche du Président et de son Chef de gouvernement est davantage facilitée par la crainte qu'inspire aux députés la seule idée de dissolution de leur Assemblée.
A. H.


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