Les forces loyales du régime de Damas ont repris, hier, le camp de réfugiés palestiniens de Handarat, dans la ville d'Alep, où Bachar al-Assad a lancé une vaste offensive contre les groupes terroristes et l'opposition dite modérée, soutenue par les puissances occidentales et leurs alliés du Golfe. "Des unités de l'armée arabe syrienne avaient repris le contrôle du camp de Handarat au nord-est d'Alep, après y avoir éliminé un certain nombre de terroristes et détruit leurs armes et munitions", lit-on sur le site de l'agence de presse officielle Sana. Cette opération intervient au lendemain de l'expiration d'une semaine de trêve russo-américaine, qui n'a pas été respectée par les mouvements de l'opposition et Washington, dont l'aviation s'était rendue coupable d'un meurtirer raid aérien contre l'armée de Damas à Deir-Ezzour le 17 septembre dernier, tuant entre 60 et 80 militaires syriens. Le camp de réfugiés palestiniens de Handarat, dans le nord-est d'Alep, était tombé, il y a quelques mois, entre les mains des éléments des groupes terroristes Jaysh al-Fatah (Armée de la conquête, ndlr) et Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda, récemment rebaptisé Front Fatah al-Cham). "Les combats sont terminés. Handarat se trouve sous notre contrôle", a indiqué une source militaire syrienne à Sana. Le camp repris par l'armée syrienne est situé à proximité de la route du Castello, une voie stratégique qui avait fait l'objet d'un accord secret russo-américain le 9 septembre dernier, pour isoler les groupes terroristes Al-Qaïda et l'autoproclamé Etat islamique (Daech). La sécurisation de la route du Castello devait permettre aussi l'ouverture d'une voie d'acheminement de l'aide humanitaire de l'ONU. Lyès Menacer