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Le président colombien appelle à un nouveau dialogue
Au lendemain du rejet, par référendum, de l'accord de paix avec les Farc
Publié dans Liberté le 04 - 10 - 2016

Après un demi-siècle de violences, il n'est pas étonnant de voir une moitié de Colombiens rejeter cet accord de paix que le président M. Santos a conclu avec l'ancienne guérilla des Farc.
Le "non" à l'accord de paix, entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a gagné dimanche, à l'issue du référendum auquel près de 34,9 millions de Colombiens étaient appelés. En effet, 50,21% des Colombiens ont rejeté cet accord, contre 49,78% qui ont dit "oui", selon les résultats annoncés par les autorités. Même si ce référendum n'a aucune incidence sur la validité de l'accord de paix signé officiellement le 26 septembre dernier, ses résultats ont beaucoup surpris son initiateur, le président colombien Juan Manuel Santos, qui pensait que le "oui" allait l'emporter largement. Mais cette défaite cinglante ne semble pas entamer la volonté du chef d'Etat colombien, selon ses déclarations, après l'annonce des résultats du référendum.
"Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix", a-t-il déclaré, appelant "toutes les forces politiques (...) afin de les écouter, d'ouvrir des espaces de dialogue et décider du chemin à suivre", ont rapporté les médias locaux. Il soulignera que le cessez-le-feu bilatéral et définitif, observé depuis le 29 août, "reste valide et restera en vigueur." De son côté, le chef des Farc, Timoleon Jiménez ou Timochenko, a dénoncé "le pouvoir destructeur de ceux qui sèment la haine et la rancœur", regrettant que cela "ait influé sur l'opinion de la population colombienne." Il s'est ensuite réaffirmé que les ex-rebelles n'ont aucune intention de reprendre les armes. Même son de cloche de l'autre guérilla, l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), qui a estimé, dans un message sur les réseaux sociaux, qu'"en dépit des résultats", il est plus que jamais nécessaire de "continuer à lutter pour la paix", appelant "la société colombienne à continuer à chercher une issue négociée au conflit armé". Pour rappel, les partisans du "non" ont jusitifié leur choix par le présumé "laxisme" des autorités quant sanctions prévues contre les auteurs des crimes les plus graves et la participation des guérilleros démobilisés à la vie politique. Sur le plan international, les parties impliquées dans le processus de paix n'ont pas caché leur déception, à leur tête la Norvège, pays garant de l'Accord de paix en Colombie. "Il ne fait aucun doute que nous sommes très déçus", a déclaré le chef de la diplomatie norvégienne, Barge Brende, à la radio NRK. Le président de l'Equateur, Rafael Correa, a, pour sa part, espéré que la paix "gagnera" au final, tandis que son homologue français, François Hollande, a apporté son "plein soutien" au président colombien et salué "son courage politique." Le rejet de l'accord de paix est une occasion manquée pour le pays de tourner la page d'un conflit colombien qui dure plus d'un demi-siècle et qui a fait plus de 260 000 morts, 45 000 disparus et 6,9 millions de déplacés.
Lyès Menacer/Agences


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