Les parents d'élèves ayant un implant cochléaire (prothèse auditive installée par chirurgie pour remédier à la surdité) crient à la marginalisation. Pour cause, leurs enfants scolarisés à l'école primaire de Dergana, se retrouvent livrés à eux même. « Ce sont des classes scolaire crées par la DASS, dont les enseignant, les orthophonistes, et les pédopsychiatre sont des contractuels, et auxquels on refuse de renouveler les contrats », a révélé à La Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL), Abdelkader Oukerimi, un parent d'une élève en troisième année primaire. Il ajoute également que « les directeurs des écoles où se trouvent ces classes refusent toutes prises en charges de cette catégories d'enfants, à savoir qu'ils ouvrent droit à l'attribution des fameux 3000 Da, et à la gratuité des livres scolaires ». Ce parent d'élève a, en plus de sa déclaration à Liberté, publié une vidéo faisant parler plusieurs parents d'élèves, et la maîtresse d'école, qui a d'ailleurs confirmé ses déclarations. « Mon contrat se termine en novembre, mais je ne sais toujours pas s'il y aura un renouvellement », s'est-elle désolée. Regards blasés, les parents d'élève ne cessaient de répéter que leurs enfants avaient les mêmes droits que les autres. « Je viens de Boudouaou à Dergana, car il n'y a pas d'école à côté, et je ne peux même pas aller travailler car je dois récupérer ma fille à 12h », a signalé un autre papa.