Un véritable ouf de soulagement pour les candidats qui terminent les examens mais qui devraient subir, désormais, une autre épreuve : la longue attente des résultats du bac. Encore plus stressante et plus angoissante que les quatre jours d'examen. Le 6 juillet paraît loin et est décisif pour des milliers de postulants à l'université. Il faut savoir que les corrections débutent dès la réception des premières copies. “La tournée effectuée depuis le coup d'envoi des épreuves du bac nous a réellement rassurés. Je peux affirmer que l'examen du bac 2005-2006 s'est déroulé dans de bonnes conditions. Toutes les parties concernées, y compris les responsables locaux, se sont impliquées dans cette épreuve”, estime l'inspectrice de l'Académie d'Alger. Et d'ajouter que ses différents déplacements lui ont permis de constater de visu l'état des infrastructures scolaires. Nombreuses sont celles qui nécessitent réhabilitation et surtout un meilleur entretien. Ce qui n'est pas le cas pour la première halte de la tournée effectuée, aujourd'hui, par Mme Younsi à travers des centres d'examen de la capitale. En effet, le lycée Emir-Abdelkader est un bel exemple de bonne gestion. C'est aussi l'un des plus grands centres d'examen avec 601 candidats, 19 postulants, dont 12 filles, ne se sont pas présentés à l'examen. Exclusivement féminin pendant le cursus scolaire, le lycée Frantz-Fanon à Bab El-Oued a ouvert ses portes à 43 candidats. Le nombre de filles convoquées à passer le bac dans cet établissement est de 213 dont 4 absentes. Sur place un des enseignants fera remarquer que la circonscription de Bab El-Oued ne compte aucune filière mathématiques. Ce sont les sciences de la nature et de la vie qui sont à l'honneur. C'est le cas à la dernière escale de la délégation de l'Académie d'Alger : le lycée El-Akram Ali-Makhzouni à Notre-Dame-d'Afrique. Situé à quelques encablures de la cathédrale, l'établissement qui date de 1873 est d'un style architectural magnifique. C'est d'ailleurs ce qui a poussé son premier responsable et le P/APC de Bologhine à proposer à Mme Younsi de construire un nouveau lycée et “de préserver cette belle bâtisse pour en faire un musée”. Une proposition que l'inspectrice n'a pas rejetée pour peu que la commune dispose d'une assiette de terrain. Malika Ben