Prévu initialement pour hier au tribunal de Tizi Ouzou, le procès du manifestant Zakaria Belkacemi a été finalement renvoyé au 24 mars prochain, a-t-on appris auprès des avocats. Le manifestant en question a été placé sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction du même tribunal devant lequel il a été présenté après son arrestation par la gendarmerie en novembre dernier. Il a été poursuivi, suivant les articles 79, 100 et 146 du code pénal, pour "atteinte à l'unité nationale" et "des publications portant atteinte à l'intérêt du pays", ainsi que pour "outrage à corps constitués". Dans les faits, Zakaria Belkacemi a été poursuivi, selon des avocats du Collectif de défense des détenus, pour une publication dans laquelle il exprimait son rejet de l'élection présidentielle du 12 décembre dernier.