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Le personnel paramédical interpelle le ministre de la Santé
EPH d'Azazga (Tizi Ouzou)
Publié dans Liberté le 11 - 08 - 2020

Le personnel paramédical des services Covid-19 et du pavillon des urgences de l'hôpital d'Azazga, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a adressé, hier, une lettre ouverte au ministre de la Santé pour lui exprimer son mécontentement quant à la prime Covid pour laquelle les pouvoirs publics ont fait, accusent-ils, dans la "ségrégation professionnelle". "En accordant 20 000 DA aux paramédicaux et carrément le double aux médicaux et 10 000 DA aux autres, cette prime, qui est censée nous encourager et nous motiver, a, malheureusement, eu l'effet inverse sur le terrain. C'est du corporatisme pur et dur. Nous sommes touchés dans notre amour-propre et dans notre dignité. C'est tout simplement une ségrégation professionnelle", lit-on dans cette lettre ouverte signée par plus de quarante paramédicaux.
Les signataires expliquent que, pourtant, "c'est le paramédical qui est de loin le corps le plus exposé car passant avec le malade le triple du temps que passent les autres corps". Dans leur document, les paramédicaux de l'EPH d'Azazga estiment que, certes, le personnel de santé, tous corps confondus, est exposé à un risque élevé de contamination, mais à des degrés différents. "Vous n'avez fait aucune différence entre ceux qui travaillent dans des services qui sont peu exposés et ceux qui travaillent directement avec des malades Covid", déplorent-ils.
Or, soutiennent-ils, "travailler avec des malades atteints de Covid-19, c'est comme être sur un front de guerre, sur la ligne rouge ; le danger est imminent et le stress est beaucoup plus important".
Selon les rédacteurs de cette lettre ouverte, cela aurait été plus logique, plus sensé et plus raisonnable d'attribuer cette prime par degré d'exposition au risque. "Il faut faire une évaluation, service par service : le service le plus exposé et le moins exposé. Le grade importe peu devant un même risque", estiment-ils, considérant que peu importe l'être humain qui perd sa vie, qu'il s'agisse d'un agent de surface, d'un infirmier, d'un administrateur ou d'un médecin. "Nous avons tous une famille et des enfants qui attendent de nous voir rentrer le soir, sains et saufs", assènent-ils non sans rappeler que les paramédicaux constituent une population à haut risque de contagion. "Tout le monde nous fuit, nos propres familles, nos amis et même nos propres collègues des autres services. Nous vivons séparés de nos familles et de nos amis ; beaucoup de nos collègues n'ont pas vu leurs familles depuis plus de 4 mois, par peur de les contaminer. Les soignants mariés n'ont plus de vie conjugale normale et quand on apprend la contamination ou le décès d'un professionnel de santé, on se demande quand ce sera notre tour", soulignent-ils non sans formuler quelques revendications.
Ainsi, les paramédicaux réclament la généralisation de la prime de 40 000 DA à tous ceux qui travaillent directement avec les malades Covid, d'attribuer à la famille ou aux enfants des personnes décédées des suites de la Covid-19 des pensions équivalentes au salaire que percevait la victime, d'améliorer les moyens de protection et de rendre effectifs les avantages liés à la retraite annoncée par le chef de l'Etat.
Samir LESLOUS


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