Un rush indescriptible a pris d'assaut les différentes plages de cette wilaya le week-end dernier. En effet, c'est une marée humaine qui a déferlé sur le littoral. C'est un véritable week-end en rouge et noir. Rouge pour la canicule qui a sévi ce week-end et noir pour cette marée humaine qui a déferlé sur les plages et aussi les embouteillages de plusieurs kilomètres que les véhicules des estivants ont créés, surtout à l'entrée est de la ville de Skikda et à l'entrée principale de la ville de Collo. Dans cette dernière, une file compacte de 25 km a été signalée ; du jamais-vu, nous témoignera un septuagénaire. Un estivant venu de Constantine nous fera remarquer qu'il lui a fallu 4 heures au lieu de 20 minutes habituellement pour faire les 25 km entre Tamalous et Collo. Certes, le blocage sur la RN85, par des habitants d'Ahmed-Salem, au lieudit 19e-Km, pendant une heure, suite à un accident de la circulation mortel, n'a fait qu'empirer cette situation. À signaler aussi que le passage obligatoire par la ville de Kerkera est devenu un véritable calvaire pour les automobilistes. Les estivants sont venus des différentes wilayas de l'est du pays, mais aussi d'Alger et de Bouira, pour ne citer que les plus nombreux. Au niveau des plages, il ne faut surtout pas parler des mesures de distanciation pour cause de Covid-19, car la foule est très compacte sur le sable et aussi dans l'eau. Les parkings payants et le squat des meilleurs endroits des plages par ces parkingeurs illégaux ont refait surface, au grand dam des estivants. Les deux plages Larbi-Ben-M'hidi (ex-Jeanne d'Arc) de Skikda et de Talèza de Collo, les plus grandes plages de cette wilaya, étaient bondées de baigneurs. Toutes les plages, autorisées ou pas à la baignade, étaient pleines de monde, et les parkings se sont avérés incapables de contenir le flux des véhicules des estivants. Ces derniers ont aussi vécu le même calvaire au retour puisque les embouteillages ont repris à partir de 17h jusqu'à une heure tardive de la nuit. Le lendemain, le rush a baissé d'intensité mais le problème de la circulation automobile à l'entrée de la ville de Collo et des longues files restera posé durant la saison estivale tant que le projet de route de déviation de la ville de Kerkera n'est toujours pas lancé. C'était un week-end qui reste gravé dans la mémoire des autochtones.