Décédé vendredi 7 mai à son domicile, Sahraoui Arezki, ancien maquisard de la guerre de libération nationale, a été inhumé hier dans son village natal Tharsifeth à Aït Saïd (commune de Mizrana) à une quarantaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Une foule nombreuse composée d'anciens compagnons d'armes, de personnalités politiques, d'officiels et de centaines de citoyens de la Kabylie et d'ailleurs est venue lui rendre un dernier hommage, avant de l'accompagner à sa dernière demeure. Né en 1940, le défunt a rejoint le maquis début de 1958. Blessé en octobre 1960 au bras lors d'un accrochage avec les éléments de l'armée coloniale près du village de Tamazirt, il sera soigné sur les hauteurs du village Mazer. Jusqu'à l'indépendance, il travaille sous l'autorité d'un chef de kasma en qualité de chef de front avec le grade de caporal. Dda Arezki Sahraoui aura survécu à 11 opérations durant l'opération Jumelles et assista en direct à celles où périrent de nombreux martyrs de la région. De son vivant, le défunt qui a eu un glorieux parcours pendant la guerre de libération est resté fidèle aux idéaux de notre glorieuse révolution. BOUHAMAM AREZKI