Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé, hier, l'attitude intransigeante du représentant de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) de la wilaya d'Alger dans l'exécution des décisions et des jugements rendus par la justice concernant les listes de candidature confectionnées par ce parti en prévision des élections locales du 27 novembre prochain. Dans un communiqué signé par le premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, le FFS affirme que des candidats ont été "arbitrairement exclus lors de l'examen administratif des dossiers de candidature", ce qui s'apparente, selon la même source, à une "injustice". Citant le candidat du FFS dans la commune de Birkhadem, Djamel Achouche, le FFS a révélé que ce candidat a recouru à toutes les voies et tous les moyens légaux pour lever l'exclusion dont il a été victime et qu'il "était reconduit par la force de la loi pour se présenter aux élections locales sur la liste du FFS à Birkhadem". Le FFS, qui s'interroge sur cette transgression de la loi, rappelle que le chef de file de l'Anie avait bel et bien ordonné à ses délégués d'exécuter "immédiatement toutes les décisions judiciaires et arrêtées à leurs différents niveaux". Mais, regrette le FFS, "certains délégués ignorent le contenu de cette instruction". Devant cette situation, le FFS appelle le président de l'Anie "à se pencher sur ces abus et leurs conséquences désastreuses" et "à assumer sa pleine responsabilité dans le suivi et la mise en œuvre des instructions". Du reste, le FFS s'est dit "solidaire" avec tous les candidats qui ont subi "toute forme de pression et d'abus". Selon des sources informées, ils sont 83 postulants à avoir été réhabilités par le Conseil d'Etat, mais qui auraient essuyé un niet catégorique de la part de l'Anie.