L'ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, a fait part, jeudi, de l'intérêt porté par les sociétés françaises au projet "Solar 1000", lancé récemment par le ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables. Le diplomate français, reçu par le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, a exprimé la disponibilité de la France à accompagner le plan de développement de la transition énergétique en Algérie, à travers l'assistance technique, notamment par l'AFD, présente en Algérie dans de nombreux projets de collaboration concernant le domaine énergétique. Benattou Ziane a rappelé le projet d'envergure adressé aux investisseurs étrangers et nationaux, que l'Algérie vient de lancer, pour l'installation de 1 000 MW annuellement, 15 000 MW à l'horizon 2035, avec pour objectif d'augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national. Le ministre a souligné l'importance d'une coopération tangible et rentable avec la France, dans le cadre d'un esprit "gagnant-gagnant", notamment dans le domaine de la transition énergétique. Les deux parties ont convenu de mettre en place les possibles axes de coopération bilatérale concernant l'énergie solaire, éolienne, l'énergie thermique, le développement de l'autoconsommation et l'efficacité énergétique, indique le communiqué du ministère cité par l'APS. Pour rappel, Benattou Ziane a révélé récemment que plus de 80 opérateurs ont retiré le cahier de charges relatif à l'appel d'offres pour la réalisation de stations d'énergie photovoltaïque d'une capacité de 1 000 MW dit "Solar 1000". Dans un entretien à l'APS, le ministre avait souligné que ce projet, qui, selon lui, constitue "une première expérience pour le pays", a reçu un écho "très favorable" de la part des investisseurs, tout en précisant que c'est la société Shaems, une société mixte entre les groupes Sonatrach et Sonelgaz, qui est chargée de la gestion de ce projet. "La société Shaems a obtenu un mandat pour la gestion de ce programme de réalisation de stations d'énergie photovoltaïque d'une capacité de 1 000 MW en lots de 50 à 300 MW chacune. C'est une société entièrement autonome", a expliqué le ministre, assurant que les experts ayant travaillé sur le cahier des charges ont levé toutes les contraintes, notamment sur le plan technique, technologique et financier, pour permettre aux opérateurs concernés de présenter leurs offres. "Nous avons tenu à mettre à profit toutes les expériences acquises dans l'élaboration de ce modèle d'investissement pour réussir ce projet. Les délais observés dans le traitement de ce dossier sont dans l'intérêt des investisseurs", a fait observer Benattou Ziane. Pour rappel, l'appel d'offres à investisseurs pour la réalisation du projet "Solar 1000 MW" a été lancé en décembre dernier.