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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 08 - 12 - 2005

RESUMé : Rabiha profite de la visite de son oncle et de sa tante pour partir avec eux. Ils passent dire au revoir à Mahmoud. Dès le lendemain, sa tante l'emmène voir une vieille guérisseuse. Elle promet de lui préparer quelque chose. Rabiha a moins d'appréhension à rentrer chez elle.
Rabiha passe une semaine très agréable où elle se repose enfin. Elle est libérée de ses peurs tout comme sa fille. Celle-ci joue et, pour la première fois, elle ne se contente plus de sourire. Elle rit. Son rire lui paraît la plus douce des mélodies. Elle ne se lasse pas de l'entendre. Elle voudrait qu'elle ne s'arrête jamais.
Son oncle avec qui elle prend le café remarque sa tristesse. Ses yeux brillants de larmes témoignent de son émotion. Elle ne quitte pas sa fille des yeux.
- La vie est si pénible en compagnie de ton mari ?
- Oui ! Du temps où il y avait mes beaux- parents, je pouvais supporter. Ils ont été des parents pour moi, dit-elle. Je les regrette. La vie a changé depuis son retour de la guerre. Il est si différent. Il est mieux qu'à son retour. Il travaille, achète tout ce dont on a besoin. Mayssa ne manque de rien.
- Il ne lui donne pas l'essentiel, remarque son oncle. Une enfant de cet âge a besoin de l'amour de son père, de sa mère. Il n'est pas affectueux avec elle ?
- Non ! J'espère que cela va changer.
En fait, elle place tous ses espoirs dans les remèdes qu'est en train de lui préparer Lalla Chérifa. Le lendemain, sa tante l'emmène la voir. Elle aurait pu les récupérer seule mais elle préfère que sa nièce entende les recommandations.
Lalla Chérifa lui explique et lui montre plusieurs petits sachets contenant des poudres vertes. Elle jette des sorts sur les herbes séchées réduites en poudre.
- Il te suffira de les verser dans du thé, lui dit-elle. Elles sont numérotées. Est-ce que tu sais lire ?
- Oui !
- Il y en a sept en tout. Celle qui porte un ficelle rouge, précise Lalla Chérifa, tu ne devras t'en servir qu'en cas d'urgence. Il te suffira d'une pincée, pas plus, sinon, ça pourrait le tuer.
- Cela va vraiment le changer ? demande Rabiha qui n'arrive pas à croire que le comportement de son mari puisse changer grâce aux herbes qu'elle lui a préparées.
- N'en doute jamais.
Sa tante sort une bague en or et la remet à la vieille. Elle n'avait pas de liquidités et ne voulait pas en demander à son mari. Il lui aurait posé des questions. Elle préfère le laisser dans l'ignorance sachant qu'il n'aurait pas approuvé.
- Si cela est vraiment efficace, je reviendrais pour te remercier. Je t'apporterais quelque chose.
- Tu seras toujours la bienvenue.
Rabiha l'embrasse, reconnaissante pour son aide. Elle remercie sa tante quand elles rentrent à la maison.
- Je t'en offrirais une un jour, lui promet-elle. Jamais je n'oublierai ce que tu viens de faire.
- Attends le changement pour me remercier. Quand veux-tu rentrer chez toi ?
- Demain ! J'ai hâte de lui préparer du thé, dit Rabiha. Il faut bien qu'il y goûte.
Deux jours plus tard, Rabiha et Mayssa sont de retour chez elle. Son oncle Salah lui a fait des provisions pour tout le mois et lui a donné de l'argent. Il est reparti aussitôt après les avoir déposées.
Même si elle a souffert du voyage, Rabiha prépare le dîner et du thé. Elle est en train de ranger la chambre de son mari quand ce dernier rentre. Elle lui adresse un sourire et encourage sa fille à aller l'embrasser. Mahmoud ne se penche pas. Il ne s'y attendait pas. Mayssa recule, de nouveau apeurée.
- J'ai préparé du thé, lui dit-elle. Viens, je vais t'en servir. Il est sucré comme tu l'aimes.
Mahmoud la suit dans la pièce principale où elle avait tout préparé. Il la regarde le servir, surpris qu'elle lui parle comme si jamais il n'y avait eu de froid entre eux et des coups à la place des mots. Elle lui tend la tasse de thé avec un sourire. Il ne peut pas savoir combien elle a hâte qu'il le boive !
(À suivre)
A. K.


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