Dans une pétition adressée aux autorités concernées, dont le wali de Tizi Ouzou, les habitants du quartier Azougar de Boghni, notamment les résidents de la route de Beni Kouffi, crient à l'insécurité, au gangstérisme, au tapage nocturne et aux agressions dont ils sont victimes au quotidien depuis la transformation d'un restaurant en cabaret, lieu de prostitution et de jeux clandestins dangereux. Le drame est que ce cabaret est situé à proximité des établissements scolaires, dont une école fondamentale (en face), une crèche (à 150 mètres), un technicum (à 160 mètres), un CEM et un centre psychopédagogique. Des scènes inadmissibles se déroulent sur la voie publique sous le regard des habitants et de ces enfants sans que personne ne bouge le petit doigt. Il arrive que des femmes fassent l'objet d'agressions et d'humiliations de la part d'ivrognes munis d'armes blanches. "Eviter une réaction violente de la part de nos jeunes décidés à en finir avec tous ces désagréments…", tel est l'avertissement d'une population qui commence à perdre patience.