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Aït Ahmed reste muet sur la situation politique
Conseil national du FFS
Publié dans Liberté le 11 - 09 - 2007

Le leader du FFS s'est dit “très malheureux” par la recrudescence des actes terroristes,
en excluant curieusement toute idée de soumettre sa lecture en public.
Le secrétaire national sortant du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabou, a été reconduit à son poste, hier, à main levée, sur proposition du président de cette formation, Hocine Aït Ahmed. Après que ce dernier eut transmis ses “orientations” et ses “témoignages”. “Il ne se taira pas lorsqu'il y aura des petites magouilles. D'ailleurs, il n'est jamais resté passif dans les réunions du Conseil national et à l'esprit de responsabilité”, a notamment déclaré M. Aït Ahmed, lors de la première session du Conseil national, issu du dernier congrès (du 5 au 7 septembre à Zéralda), en parlant de M. Tabou. Selon lui, le FFS “a connu des dérives au sein de son conseil national” et a même été “contaminé par l'environnement politique qui empêche la liberté d'expression et les manipulations à tous les niveaux”. “J'espère que le 4e congrès permettra le lancement d'une grande dynamique dans la société algérienne”, a encore souligné le chef historique. Pour Hocine Aït Ahmed, il est nécessaire de “s'organiser”. Seulement, il a laissé entendre d'une certaine façon que son parti doit s'atteler, de son côté, à recouvrer sa crédibilité et aller vers la société, à travers, entre autres, “les syndicats et le mouvement associatif”. “Il faut que les membres du conseil national donnent l'exemple, qu'ils donnent la certitude de changement aux militants et à la société”, a-t-il indiqué, en plaidant pour “l'amélioration du fonctionnement du parti”.
Parlant brièvement la situation du pays, M. Aït Ahmed a déploré “l'absence de réalisation de la citoyenneté” et “la disparition de la classe moyenne” qui devrait apporter “la stabilité et l'évolution”. Il a surtout critiqué la politique du tout-sécuritaire, en reconnaissant dans le même temps “l'impossibilité, pour les compatriotes de la région de Kabylie, de se réunir dans la djemaâ, espace public traditionnel, pour raison d'insécurité”. Concernant la recrudescence des actes terroristes, il a affirmé qu'il est “très malheureux que le pays en soit arrivé là”, avant de s'en prendre à nouveau à “la politique sécuritaire”.
Et au risque d'un éventuel “conflit ethnique”, il a opposé “le souhait d'un tsunami à la suite du 4e congrès (du FFS, ndlr)”.
Plus loin, Hocine Aït Ahmed a également apporté d'autres éclairages, en particulier sur le sens à donner à l'alternance politique. “On n'a pas compris au conseil national ce qu'est l'alternance politique. Le but est de permettre la circulation des responsables et des élites, pour ne pas devenir un simple appareil”, a-t-il déclaré, estimant par ailleurs qu'il faut “banaliser l'autorité, plus exactement obliger l'autorité à rendre des comptes”.
En marge des travaux du conseil national, le leader du FFS, interpellé par les médias sur le sujet qu'il venait d'aborder, à savoir l'alternance politique, et sur l'existence ou non de contradictions entre ses déclarations et le maintien de la même personne à la présidence de son parti, n'a pas daigné répondre, sous prétexte qu'il n'a pas “prévu d'organiser une conférence de presse”. Invité par ailleurs à donner sa lecture sur les derniers attentats de Batna et Dellys, il a répliqué : “Je ne fais pas de lecture en public.”
H. Ameyar


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