Les Palestiniens ont réitéré hier, leur attachement à la réconciliation qui «est un pas important» vers l'unité nationale et la création d'un Etat palestinien indépendant avec pour capitale El-Qods, et ce malgré les entraves israéliennes. A la veille de la signature officielle au Caire, demain, de l'accord de réconciliation nationale auquel sont parvenus le mouvement Hamas et le parti Fatah, le peuple palestinien a réaffirmé sa détermination à venir à bout de leurs divisions malgré les chantages d'Israël, qui cherche à torpiller la fin de la discorde interpalestinienne. Les Palestiniens ont réitéré hier, leur attachement à la réconciliation qui «est un pas important» vers l'unité nationale et la création d'un Etat palestinien indépendant avec pour capitale El-Qods, et ce malgré les entraves israéliennes. A la veille de la signature officielle au Caire, demain, de l'accord de réconciliation nationale auquel sont parvenus le mouvement Hamas et le parti Fatah, le peuple palestinien a réaffirmé sa détermination à venir à bout de leurs divisions malgré les chantages d'Israël, qui cherche à torpiller la fin de la discorde interpalestinienne. L'accord interpalestinien prévoit la formation d'un gouvernement de transition et la tenue des élections, et pour entraver ledit accord, Israël a commencé par la décision de la suspension depuis dimanche du transfert de fonds à l'Autorité palestinienne, en opposition aux accords d'Oslo. Dimanche, le Premier ministre palestinien Salam Fayyadh a affirmé que cette décision de l'occupant israélien «ne peut en aucun cas empêcher» de mettre un terme à la division et d'arriver à la réconciliation nationale.«Le monde entier était au courant le 13 avril dernier à Bruxelles que nos institutions sont prêtes pour un Etat palestinien libre et indépendant. Maintenant, il nous reste qu'à mettre fin à la discorde et à la colonisation juive», a déclaré M. Fayyad. Pour sa part, Dmitri Delyani, membre du Conseil révolutionnaire du parti Fatah, a estimé que la décision israélienne de suspendre le transfert d'un fonds de près de 90 millions de dollars à l'Autorité palestinienne «est une provocation» visant à déstabiliser les rangs des Palestiniens. «Ces mesures de l'occupation israélienne ne font qu'accroître notre attachement à la réconciliation qui est un pas important pour souder nos rangs et aller de l'avant vers la création de notre Etat indépendant ayant El-Qods pour capitale», dira Tayssir Khaled, membre du Conseil exécutif au sein de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Pour sa part, le Front populaire pour la libération de la Palestine a condamné la suspension par les autorités israéliennes du transfert d'un fonds à l'Autorité palestinienne, dénonçant «les pratiques illégales et les menaces israéliennes». R. I.