Sarkozy le «démocrate» et le chantre des «droits de l'homme» oserait-il en faire de même, ne serait-ce que par honnêteté ? Je rêve ! Aucun examen de conscience sur les crimes commis à l'encontre du peuple algérien. Au contraire, ce colonialisme avait «ses bienfaits» selon ces «tenus en laisse», selon Blümchen, qui ont osé voter cette loi. Dans la République Sarkozy, toutes les folies sont permises du moment qu'on soutient la barbarie et qu'on n'hésite pas à «faire les poches des riches», dit-on. Avec Sarko-casse, cocasse, ça passe ou ça casse, du moment qu'il est soutenu «en laisse» par le CRIF et consorts. «Jamais, sous la Ve République, un Président n'aura connu d'emblée une telle érosion de sa cote de popularité, qui reste à un niveau très faible à l'issue de son mandat. En cause, essentiellement, de son style, ses mauvaises manières, sa morgue, son cynisme», écrivait récemment René Hamm qui, dans un article intitulé «Commentaires autour de «Sarkozy, bilan de la casse», Fondation Copernic», reprend quelques passages d'un opuscule écrit par près de 64 auteurs listant l'ampleur des «dégâts sous forme d'un abécédaire de cent vingt-huit entrées (...) Quelques chiffres illustrent la distorsion entre les pieux discours sur la nécessité de la rigueur pour les classes populaire et moyenne et les cadeaux consentis par le chef de l'Etat à sa clientèle». «Un président aux abois» titre également Alexandre Artamonov dans un article où il souligne que «l'esclandre a de nouveau éclaté dans l'Hexagone» avec, notamment, une enquête menée par Fabrice Lhomme et Gérard Davet, deux journalistes du quotidien Le Monde. Pour rappel, ces derniers ont déjà publié un ouvrage en septembre dernier sous le titre «Sarko m'a tué, témoins à charge…». Enfin pour conclure, nous reprenons quelques traits de caractère cités par Fabrice Lhomme dans une interview accordée à La Voix de la Russie : «Nous, notre analyse avec Gérard Davet qui a écrit le livre avec moi sur le caractère de Nicolas Sarkozy, c'est d'abord quelqu'un qui est extrêmement rancunier (...) Il a tendance à vouloir se venger ce qui, à mon avis, est un problème quand on est le chef de l'Etat. Par ailleurs, c'est quelqu'un aussi qui a du mal à supporter non pas la critique mais simplement le fait qu'on puisse, à un moment ou un autre, se mettre en travers de sa route même involontairement. Et nous, ce que nous avons expliqué dans notre livre, c'est qu'il essaie de détruire les gens qui, à un moment ou à un autre, l'ont gêné. Et, là encore, je pense que quand on est le chef de l'Etat, on doit prendre de la hauteur et être plus tolérant ! Je pense qu'effectivement beaucoup dans son caractère et de ce qu'il fait explique, sans doute, pourquoi beaucoup de Français se détachent de lui parce qu'ils ont le sentiment qu'il n'a pas été à la hauteur qu'exige la Présidence de la République.» Voilà une déclaration on ne peut plus clair sur un président qui, au lieu de jouer le rôle d'un chef d'Etat responsable, n'a fait que répéter ses rondes autistiques. Même la carte des harkis et celle du CRIF, avec notamment sa dernière tentative de falsification de l'histoire, ne lui seraient d'aucun secours. Les dès semblent jetés et il n'a qu'à chercher déjà un nouveau métier ou une petite retraite… au Qatar. Pourquoi pas ?