Il y a deux catégories d'entraîneurs. L'une comme l'autre ne donne pas entière satisfaction quand bien même certains possèdent de hauts diplômes acquis dans de grandes écoles étrangères. L'une comme l'autre gagne un argent colossal sans rien apporter au football. Les uns «fabriqués» par des journaux à sensation qui font et défont les entraîneurs et les autres, tenus à carreau, se bousculent aux portillons de nos clubs pour quémander un poste, aussi insignifiant soit-il, le temps de tomber dans la bonne grâce de la presse et, partant, se faire un nom et beaucoup d'argent évidemment. Il y a tout de même une catégorie frappée d'ostracisme et honnis pour des raisons obscures malgré leur compétence avérée. On vous épargne les noms des entraîneurs de la petite semaine, mais un Bouarrata, par exemple, dont les principes sont inébranlables, est le mal aimé de notre football malgré ses hauts diplômes et ses connaissances en la matière. Sacrifié sur l'autel de son intransigeance, il ne fait que quelques apparitions à la tête d'un club pour ensuite tomber dans l'oubli. C'est le cas de plusieurs entraîneurs de la trempe de Bouarrata qui peine à se frayer une place dans ce métier qui, il faut l'avouer, fait beaucoup d'heureux. Qui d'entre nous n'a pas regretté de n'avoir pas épousé le métier d'entraîneur ? A ne rien faire, ils brassent des milliards comme ces entraîneurs étrangers de troisième zone qui envahissent le pays pour se sucrer. Ces derniers, qui ne trouvent pas de preneur chez eux, sont élevés au rang d'un Trapattoni ou un Mourhino, pour ne citer que ces deux grandes figures du football mondial. Excusez un peu cette comparaison qui n'a pas lieu d'être mais des entraîneurs inconnus au bataillon viennent chez-nous «extirper» de l'argent sans jamais servir notre pays. Remarque même les nôtres le font et sont servis à satiété. Pendant ce temps, le football périclite avec la complicité de tout le monde.