Le patron répond à l'employé après que ce dernier eut crevé l'écran. Les graves dérives d'Halilhodzic méritent vraiment autre chose que cette sortie, très tardive d'ailleurs. Raouraoua a parlé juste pour mettre quelques points sur les i, sans plus. Tout le monde sait que les rapports entre le patron de la FAF et l'employé Halilhodzic sont tellement exécrables qu'ils ne s'adressent presque plus la parole. La réplique de ce dernier est loin d'être convaincante ni dissuasive d'ailleurs même si elle est menaçante sur les bords. Au lieu de sévir, Raouraoua s'est contenté d'un rappel à l'ordre juste pour le décor. «C'est moi le patron et c'est lui l'employé», a-t-il dit pour décrire la relation tumultueuse qui le lie au sélectionneur national qui, faut-il le rappeler, n'a pas la langue dans la poche. Dans chacune de ses sorties médiatiques, cette dernière crache le venin sans se soucier de qui est le patron ou qu'il ne l'est pas. Halilhodzic a grillé tous les feux, y compris celui de son «patron» auquel, il n'a accordé aucune considération en multipliant les «maladresses». N'est-ce pas que cette réplique, très molle sur les bords, est intervenue tardivement pour que le Bosnien lui accorde une quelconque importance ? De toute façon, Raouraoua n'a marqué aucun point. Au contraire, cette sortie médiatique ne fait que renforcer la conviction que le seul patron est bel est bien Halilhodzic. Que faut-il ajouter encore sinon que cette guéguerre est intervenue au mauvais moment pour laisser présager des jours sombres pour notre équipe nationale. Il aurait été préférable, pour l'un comme pour l'autre de se séparer à l'amiable pour préserver les intérêts de l'équipe nationale, et par ricochet ceux de l'Algérie, au lieu de tout ce cinéma où les principaux acteurs (les joueurs) sont tenus à l'écart le temps que les deux figurants règlent leurs comptes par presse interposée. Rabbi yestar.