Les menaces et les incitations à la violence et aux désordres n'ont pas laissé indifférents les Algériens qui n'ont pas manqué de mettre en garde ceux qui voulaient déstabiliser l'Algérie, indiquant que la «sécurité et la sérénité du pays» est une ligne rouge. Cette mise en garde intervient après les dernières déclarations de certains candidats à l'élection présidentielle et chefs de partis jugées par les citoyens comme des menaces et des incitations à la violence et aux désordres. Plusieurs citoyens ont pris attache avec nous, s'interrogeant sur les graves déclarations qui pourraient nuire à la stabilité et la sécurité du pays. Ces derniers trouvent que les propos entendus ici et là sont irresponsables, appelant «l'Etat» à mettre tout en œuvre pour annihiler toute tentative visant à déstabiliser le pays. «La priorité n°1 du peuple algérien demeure la sécurité et la stabilité du pays et non pas pas de X ou Y qui arriverait au pouvoir», ont-ils fait savoir. Les intervenants ont ajouté à ce sujet qu'ils n'accepteraient en aucun cas que la sécurité du pays soit mise en péril pour permettre à tel ou tel candidat d'arriver au pouvoir. «Les candidats, leurs représentants et l'ensemble des chefs de partis politiques ont le droit d'exercer leurs activités politiques en toute liberté et conformément aux textes et lois de la République. En face de ce droit, ces derniers doivent savoir qu'ils ont également des devoirs à respecter et que le peuple algérien n'accepterait jamais que la sécurité, la sérénité et la stabilité du pays soient remises en cause», ont-ils indiqué. Nos interlocuteurs ont ajouté que le peuple algérien est libre de choisir son Président et que ce sont les urnes qui trancheront entre les candidats. «Nous accepterons les résultats du scrutin et n'importe quel vainqueur sera le Président de l'ensemble des Algériens» ont-ils martelé. A ce même sujet, les citoyens ont fait savoir que pour ceux qui se sentent lésés, les portes des institutions de l'Etat et de la justice sont grandes ouvertes pour recevoir leurs doléances. Evoquant le rôle des institutions de l'Etat et de la justice algérienne, les nombreux citoyens sont unanimes : «Nous avons une très grande confiance au sein de nos institutions et en notre justice pour donner à chacun son droit». A ce même sujet, nos interlocuteurs ont déclaré qu'ils ne comprennent pas l'attitude de certains hommes politiques qui d'une part activent en politique conformément aux lois de la République et d'autre part, affirment ne pas avoir confiance aux institutions de l'Etat. «Si ces personnes veulent que nous importions des étrangers pour gouverner le pays, qu'ils le disent franchement au peuple», ont-ils indiqué. Dans le même sillage, nos interlocuteurs se sont interrogés également sur les accusations portées contre l'administration au sujet de la fraude avant la tenue des élections. «Les auteurs de ces accusations voulaient faire savoir que dans le cas où le peuple ne leur donne pas confiance, cela veut dire qu'il y a eu des fraudes. C'est vraiment du n'importe quoi», ont-ils expliqué. En somme, soucieux des menaces et des appels à la violence, les Algériens mettent en garde, toput en indiquant que la sécurité et la stabilité du pays sont une ligne rouge à ne pas franchir.