Ce qui se passe au sein de la Jeunesse sportive de Bordj-Ménaïel est très grave, la formation des Coquelicots, celle que l'on surnommait dans un passé très récent le Jil Sakakine est en train de traverser une mauvaise passe à cause de conflits internes et dont la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Boumerdès en est la première responsable. La DJS est pointée du doigt pour avoir cautionné ce qui arrive comme malheur à la formation chérie de feu Tahanouti Ali, Hamadache Said, Miloudi Said, Takdjerad Hocine, Djouab Ramdane, Amazouz Youcef, Kadem Rabah (dit Mitiha) et des centaines d'autres tels les Rachid Omar, Amrous Rabah qui nous rappellent les sacrifices consentis par les aînés pour hisser le club des Coquelicots, ces personnages qui ont travaillé bénévolement pour faire sortir le club de l'oubli et de l'isolement, lui donner un meilleur cadre de vie sur la scène footballistique algérienne. Rendons leur hommage... Comment la DJS a-t-elle accepté le directoire qui a été constitué à la va-vite sans que les membres de l'AG n'en soient informés, les membres de l'assemblée générale sont souverains et c'est à eux seuls qu'incombe de décider du devenir de cette association sportive. Nul n'a le droit de prendre le club en otage. Aussi comment un huissier de justice valide une élection sans que le quorum ne soit atteint ? - l'AG du club sportif de la JSBM est constituée de plus de 100 membres, alors que les présents étaient au nombre de cinq - La question qui se pose est de savoir qui a voté et comment a-t-on accepté comme membre du bureau des personnes qui ne font pas partie des membres de l'AG) ? La Jeunesse sportive de Bordj-Ménaïel ne sortira jamais la tête de l'eau tant qu'il existera des énergumènes qui ne cherchent que leurs propres intérêts. La JSBM n'a jamais été un parti politique pour l'utiliser comme moyen pour arriver à ses fins et préparer les élections de 2017, les supporters dénoncent la passivité des autorités locales et de la wilaya, la situation est catastrophique, le club vit un véritable calvaire, c'est une formation de football qui se cherche et il n'est pas question que cette association soit l'objet d'exploitation pour des desseins extra sportifs, des considérations purement politiques. Qui veut devenir président d'APC, membre de l'APW ou de député n'a pas besoin de se cacher derrière ce formidable et historique club de football. Pour la plupart des membres de l'assemblée générale, le bureau actuel de la JSBM est illégal aux yeux de la loi. Ils lancent un appel au directeur de la direction de la Jeunesse et des sports d'intervenir et remettre les pendules à l'heure en envoyant une commission d'enquête pour faire respecter la loi relatif aux élections en limitant les responsabilités de tout un chacun, aidant ou au moins en laissant tranquille l'équipe et se charger plutôt des différents projets de développement en suspens ou carrément abandonnés tel le stade Omnisport qui est toujours à l'arrêt, la démolition des baraques qui ont servi de salle de prière et procéder à la reconstruction de la tribune officielle côté mosquée, aménager des salles de sports pour la pratique de la boxe, judo, karaté et divers autres sections sportives. Au regard des autres daïras du pays, celle de Bordj-Ménaïel qui possède une population estimée à 100 000 âmes, souffre d'un manque criant en termes d'infrastructures sportives. La Jeunesse sportive de Bordj-Ménaïel est un club de football, qui a toujours été mal géré depuis le départ de feu Tahanouti Ali, beaucoup de présidents sont venus après lui et tous ont échoué et il n'est pas nécessaire de les nommer car autrefois le club des Rouge et Noir était surnommé «le Koweït» puisque pas mal de grands joueurs ont porté les couleurs à l'image des Guenoun, Bentalaâ, Zemiti, Mechdal, Belaidi, Benchikha, Aït el Hocine, Laâlili, Salah Kamel, Arbaoui, Arab, Rahmani, Azeb, Maatki, Hamrani, Cherfaoui, Termoul, Belhadj, Ali Boudhar, Ould Ameur, Bouzmada, Amara, Rahmouni et des dizaines d'autres. La JSBM est un club à l'agonie, une association de football qui est en train de mourir à petit feu et qui très bientôt va remettre la clé sous le paillasson, car le club plonge depuis plusieurs années dans l'incertitude et les gens qui l'entourent sont bien plus préoccupés à atteindre des postes stratégiques comme futurs élu , soit maire, soit APW, soit futur député et tout cela au détriment d'un club de football otage. La JSBM ne mérite pas ce qui lui arrive.