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«On peut réduire la facture de 600 millions de dollars»
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 03 - 2018

«On peut réduire la facture de 600 millions de dollars.» C'est ce que l'on retient de l'intervention télévisée et partagée sur les réseaux sociaux du DG de l'OAIC. C'est le sérieux du DG de l'OAIC CCLS qui a suscité l'intérêt chez les téléspectateurs d'Ech Chourok TV.
Le sérieux paie et M. Belabdi Mohamed est sérieux. Il n'a pas été démagogique dans son intervention lors de sa déclaration pour Ech Chourok TV. Les chiffres donnés sont clairs et sans maquillage : «L'Algérie importe pour deux milliards de dollars entre le blé tendre et le blé dur. Notre blé tendre n'est pas panifiable et même médiocre. Par contre, notre blé dur est de très bonne qualité. On débourse 1,4 milliard de dollars pour le blé tendre et 600 millions de dollars pour le blé dur. Si nous continuons d'encourager la production du blé dur, nous réaliserons des économies de 600 millions de dollars. C'est possible et faisable», fin de citation. Si au niveau des réseaux sociaux cette intervention a fait un plein relatif, chez les céréaliculteurs, c'est le sujet de discussion à travers toute l'Algérie. Nous avions fait un sondage sommaire chez les agriculteurs, les céréaliculteurs et chez les éleveurs. Chez les premiers c'est l'enthousiasme et chez les derniers, c'est l'inquiétude. Voici en résumé les questions qui nous qui ont été posées : - L'Etat va-t-il augmenter le prix d'achat du blé dur ? J'espère qu'ils ne feront pas reculer le prix du quintal du blé dur ! - Comment faire est-ce que ce sont les semences actuelles ou d'autres semences plus productives ? - Comment devenir multiplicateurs ? Et tant d'autres questions éparses nous ont été posées au lieu de répondre aux nôtres : Avez-vous suivi l'intervention du Directeur général de l'OAIC sur Ech Chourok TV ? La réponse est unanime OUI. Qu'en pensez vous ? C'est un homme honnête et franc nous croyons en ce qu'il dit. Ceci dit pour l'information. Il reste à la charge de cet office de régulation d'apporter des compléments de réponses aux partenaires et futurs partenaires. Car la majorité des importateurs honnêtes (malgré que c'est une minorité) qui ont levé le pied veulent réinvestir dans l'agriculture. Les gagner à la cause est une tâche militante pour les décideurs politiques. Ce que ne dit pas le DG de l'OAIC. C'est un ordre de priorités chez lui. Nous allons l'exposer car l'argent appartient à toute la société et l'OAIC agit pour compte. D'ailleurs heureusement que c'est elle qui le fait. Si c'étaient des privés qui importeraient pour compte cela fait longtemps que les caisses seraient vidées. Les consommateurs de pains tous malades de par les infestations de produits chimiques et de poisons anti-rongeurs. En sus de la qualité moindre au coût élevé. Pour rappel l'Algérie importe pour son peuple la meilleure des farines qui puisse exister. C'est-à-dire de la farine pâtissière pour en faire du pain. Malheureusement qu'au niveau de certaines boulangeries qui alimentent le peuple en pain ne jouent pas le jeu. Rares sont celles qui panifient bien. Le pain est surchargé d'améliorant pour enfler et le temps qu'il passe au four est réduit de moitié. C'est pour cela que lorsque vous achetez parfois votre pain il est volumineux léger et blanc (non cuit à point). Ce n'est que la croûte supérieure qui est mangeable le reste est jeté. Le quart est relativement comestible et les 75% restant la mie encore molle et le dessous portant les toxines de déchets sur les plaques devient jetable. Les citoyens commencent à prendre conscience que c'est ce pain qui les rend obèses et malades du colon. D'un autre côté, les intermédiaires des aliments fourragers, avec la complicité des meuniers, détournent le blé tendre, concassent une partie et le vendent en tant que blé déclassé fourrager. Il est acheté en quota obligatoire chez l'OAIC au prix soutenu par l'Etat pour qu'il soit trituré en farine panifiable. Une partie est concassée ; elle est mise soit en sac ou transportée en benne bâchée. L'intérêt des intermédiaires et des meuniers réside pour le premier la disponibilité en grande quantité de céréales aliment fourrager de bétail avec un large bénéfice. Cette farine achetée en grain à moins de 1.300 dinars pour être cédée aux boulangers à 1.800 DA ; elle ne subit pas de transformation donc elle garde son poids elle n'est pas triturée donc pas d'énergie pas de main d'œuvre pas d'ensachage et elle est revendue à plus de 2.500 DA au lieu des 1.800 DA. En finalité, si nous nous abstenons de consommer des pains pâtissiers améliorés, on le consomme autrement à travers les viandes engraissées des moutons et bœufs. C'est la source du mauvais cholestérol. Selon certains éleveurs de Bir El Arch à Sétif pour quatre kilogrammes de farines fourragère le veau prend 1,5 kilogramme de viandes et graisses. Donc pour deux cent dinars d'investissement on réalise, mille-deux-cents dinars de bénéfices. C'est pourquoi il y a détournement des céréales pour l'alimentation du bétail. Ceci ne va pas sans effets graves sur la santé humaine. Pour les maladies liées aux améliorants, à la mauvaise préparation du pain et la surconsommation des produits carnés non contrôlés font qu'un bon nombre de citadins soit obèse. Si ce n'est la décision du Premier ministre de re-réguler les prix soutenus de l'orge, on seraient tous devenus obèses. Par ailleurs ce sont les pattes et semoules algériennes qui assure le calme en nos frontières. C'est un devoir de nourrir nos voisins frontaliers. Ce sont nos frères. La paix en Algérie les intéresse en premier lieu pour survivre.

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