L'approche politique initiée par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, pour le lancement d'un dialogue sous la conduite de personnalités jouissant de légitimité, appelant à faire prévaloir l'intérêt supérieur du pays, à participer au dialogue et à trouver des solutions consensuelles à même de mener l'Algérie à bon port, a été saluée par la classe politique. A commencer par le parti du Front de libération nationale (FLN) qui a appelé l'ensemble des acteurs à «faire montre de sagesse et de clairvoyance et à emprunter la voie du dialogue constructif pour trouver des issues favorables». Aussi, l'occasion du 57e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie a été propice pour le FLN afin de saluer l'Armée nationale populaire (ANP) qui, selon lui, «assume résolument ses missions dans la conjoncture particulière et sensible que traverse l'Algérie, privilégiant les solutions constitutionnelles épargnant au pays le chaos et contrecarrant les tentatives des comploteurs». Quant au parti Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), pour qui le dialogue entre toutes les composantes de la classe politique, la société civile, les personnalités nationales et l'élite «demeure la voie idoine pour contenir la crise et sortir du statu quo», il s'est félicité des garanties, des mécanismes et de l'approche contenus dans le discours du chef de l'Etat concernant la conduite du dialogue national, réitérant son appel à «la conjugaison des efforts de tout un chacun pour assurer le succès de la prochaine échéance présidentielle dans les plus brefs délais dans le cadre de la Constitution dans un climat empreint de confiance, de transparence, de sérénité et d'entente». Pour sa part, tout en se félicitant du contenu du discours du chef de l'Etat qui a répondu favorablement à plusieurs appels lancés par cette formation politique, le Mouvement El Bina a exprimé sa disponibilité à «contribuer à la réussite du dialogue et à y contribuer activement», a indiqué un communiqué du parti qui a également considéré que le discours du chef de l'Etat était dans son ensemble une forme de «prélude porteur de prémices d'une percée politique tant qu'il continue à prêter l'oreille aux autres opinions». Dans ce sens, cette formation politique a invité les différentes forces politiques à saisir l'occasion du dialogue national «pour pouvoir défendre les autres revendications du Hirak». Même constat chez le parti du Rassemblement national démocratique (RND)qui a affirmé «son soutien à l'approche politique et à la vision pratique» proposées à l'opinion publique nationale par le chef de l'Etat pour une sortie de crise, mettant en valeur «l'accompagnement fort et l'engagement immuable» de l'Institution militaire vers l'organisation d'une Présidentielle «libre, intègre et dans les meilleurs délais à travers un dialogue national honnête et sérieux». Pour sa part, le groupe parlementaire du Mouvement populaire algérien (MPA) a considéré le discours du chef de l'Etat comme «l'unique voie à emprunter pour organiser une présidentielle dans les plus brefs délais, une présidentielle devant laisser émerger un nouveau Président de la République jouissant de légitimité et en mesure de parachever les réformes escomptées par le peuple algérien dans le cadre de la légitimité constitutionnelle». Du côté de Talaie El Hourriyet, son président Ali Benflis a réitéré, dans une publication sur la page Facebook de sa formation politique l'importance du dialogue et son urgence face à la crise que vit le pays. Enfin, considérant que discours du chef de l'Etat «partage les orientations de l'association dans la forme et sur le fond, d'autant que toute sortie des dispositions de la Constitution fait perdre aux institutions constitutionnelles leur crédibilité, exposant ainsi leurs missions et leur activité au vide constitutionnel» l'association nationale des juristes, a indiqué dans un communiqué que «la proposition en question est à même de réaliser les aspirations du peuple, à savoir l'institution d'un Etat civil fondé sur la loi».