Le président du parti politique, Talaie El Houriat, et candidat à la présidentielle prochaine, Ali Benflis s'est prononcé en faveur d' « une rupture avec les anciennes pratiques nuisibles aux institutions de l'Etat, à condition de consacrer la bonne gouvernance dans la gestion et définir les prérogatives des différentes instances», s'engageant ainsi à mettre fin au «népotisme». C'étaient les promesses électorales faites par le candidat en cours pour le palais d'El-Mouradia à ses partisans, lors de son meeting populaire organisé à Tiaret, au cinquième jour de la campagne électoral, alors que pour le sixième jour de campagne électorale, Ali Benflis s'est reposé après une semaine assez chargée. Depuis le début de sa campagne électorale, Ali Benflis, n'a cessé de fustiger et de critiquer les anciennes méthodes de gestion et de gouvernance de l'ancien système, qui selon lui, à favoriser «le népotisme et la centralisation des décisions». Il a promis, dans ce sens, de mettre un terme à cet asservissement et bureaucratie en proposant une « loi qui protège les walis contre les ordres émanant d'en haut et fixe leurs prérogatives», ainsi accorder plus d'autonomie à ces administrations pour assurer plus de transparence dans le service public. Un pas qualifié de très important par le candidat qui a insisté sur l'impératif de «rompre avec les anciennes pratiques et méthodes nuisibles aux institutions de l'Etat» et amorcer ainsi une nouvelle ère pour une Algérie plus épanouie et libre. Le prétendant à l'échéance électorale du 12 décembre a réaffirmé, également, sa conviction de «renforcer le front interne sur la base de la confiance placée dans les institutions de l'Etat, l'unité entre le peuple algérien et son armée et la préservation de l'Etat national», et ce, dans l'objectif de réduire la «vulnérabilité de ce front, si le pays demeure sans président de la République pour une longue durée». Il a appelé, depuis Tiaret, les électeurs à se diriger aux urnes le 12 décembre massivement pour élire leur président librement. Ce scrutin, représente, selon lui, un nouvel espoir pour le pays et qui « le délivrera des anciennes méthodes de travail des médias et le fonctionnement du secteur de la justice», s'engageant ainsi à œuvrer pour réinstaurer «une justice libre». Egalement, promet de réhabiliter et protéger «les cadres en activité ou à la retraite et ouvrir « le dossier des invalides de l'Armée nationale populaire (ANP), appelant ces derniers à s'organiser pour l'examen de leur dossier et désigner des représentants pour engager le dialogue avec le gouvernement». Comme annoncé dans son programme électoral, Ali Benflis a présenté succinctement quelques propositions électorales d'ordre économique à travers lesquelles, il prévoit de restaurer le modèle de l'économie sociale. Dans cette perspective, il promet de « valoriser la catégorie des jeunes souffrant du chômage, à travers l'activation du rôle des entreprises économiques en matière de recrutement et d'emploi, à travers l'établissement d'un climat d'affaires favorable à l'investissement et la relance du marché de travail ». Il a réitéré son objectif de lutter contre la marginalisation de certaines régions en s'engageant « à examiner leurs problèmes et de répondre à leurs préoccupations, notamment relatives aux modes de distribution des terres agricoles et d'accompagnement des agriculteurs par l'Etat». Après une pause improvisée au sixième jour de la campagne électorale, le candidat aux élections du 12 décembre poursuivra sûrement son aventure électorale pour mettre un terme à certaines polémiques sur son repli.