Plus de 1,3 million de personnes ont manifesté sur l'ensemble du territoire français a indiqué la CGT dans un communiqué. Les chiffres du ministère n'est pas le même, il n'annonce que 239.000 manifestants. Les chiffres ne sont pas également les mêmes entre le pouvoir et les opposants en ce qui concerne la mobilisation dans la capitale Française. Selon le ministère, 31 000 manifestants ont marché à Paris alors que les syndicats ont annoncé 400.000. Comme on le sait la grève et les manifestations contre le projet de retraite ont beaucoup influé sur les usagers de transports. Au cours de cette nouvelle de mobilisation, une légère amélioration a été constatée au moment ou les syndicats ont appelé à un blocage total pour Samedi. Selon des chiffres de la SNCF, trois trains sur 5 sur son réseau francilien ont circulé. Malgré cette amélioration, la RATP a conseillé à ses clients de reporter leurs déplacements. Dans les autres régions de France, la mobilisation contre le nouveau projet de retraite continue. A Marseille, au moins 8.000 personnes ont manifesté, selon la police contre 180.000 selon l'intersyndicale. A Lille, des incidents ont été signalés ou les forces de l'ordre ont été contraintes d'utiliser les bombes lacrymogènes avant de recevoir des jets de projectiles par des manifestants. A Nice, 3.000 manifestants et 10 Milles les syndicats ont été dans la rue. Parmi les manifestants, il y avait plusieurs catégories de manifestants dont des cheminots, professeurs et du personnel du secteur de la santé. On signale que des avocats ont même bloqué une bretelle d'autoroute. Dans la Haute Loire, la manifestation a débuté à 11h, il y avait beaucoup de monde dans les rues du Puy en Velay. Une très bonne organisation a été constaté et un service d'ordre impeccable. Le cortège composé essentiellement des militants de la CGT et de Force Ouvrière a traversé le centre ville du Puy en Velay avant de se rendre devant le siège de la préfecture. Pérennant la parole M. Pierre Marsein de la CGT 43 tout d'abord félicité les militants pour leur mobilisation. Ecoutons M. Pierre Marsein, du syndicat CGT43 : «Bravo encore bravo, à vous toutes et tous pour cette mobilisation qui ne s'essouffle pas mais qui prend un nouveau souffle, et que d'autres professions toutes les professions doivent prendre le relais des cheminots. Ce n'ai pas fini, si le gouvernement reprend la phrase de Maurice Thorez, il faut savoir terminé une grève lorsqu'on a obtenu satisfaction. Et bien, nous somme loin du compte, satisfaction nous aurons au retrait de cette réforme». Le responsable de la SGT43 devait ajouter, je cite : «Tout le monde a bien compris que cette réforme est une casse de notre systèmes de solidarité qu'elle nous obligera à travailler plus longtemps pour une pension plus faible. «IL es temps encore de se mobiliser. Aujourd'hui, c'est le conseil des «Sinistres» demain se sera le débat parlementaire. Alors mettons à profit ce temps, pour continuer à expliquer pour convaincre et de les faire plier» a t-il conclu. De son côté M. SIMOUTH PASCAL responsable de la force ouvrière (FO43) a brossé un tableau sur la situation actuelle relative à la mobilisation. «Une nouvelle fois, NOUS somme rassemblés ici, comme dans tout le pays par milliers pour le retrait de la réforme des retraites. Cela fait maintenant plus d'un mois et demi que nous avons commencé le «Combat» et notre détermination reste intacte». Le responsable du syndicat FO 43 a fait savoir, je cite : «Souvenez vous que le gouvernement cherchait à nous diviser réduisant notre lutte à la défense de prétendus privilèges des régimes spéciaux. Il a cherché également à tourner la population contre les grévistes. Et bien nous lui donnons tort par notre présence importante ici. Nous ne lâchons pas que nous soyons du privé ou du public». «Nous sommes légitimes, nous sommes la majorité. puisque le gouvernement ne veut pas nous écouter, alors il n'a pas d'autres solutions que de le faire céder a-t-il martelé. Alors que la mobilisation contre la reforme des retraites de se poursuit, le projet de loi a été adopte au conseil des Ministres Le projet de loi a été présenté et adopté en conseil des ministres. Il doit être examiné par une commission à l'Assemblée nationale à partir du 3 février. Il comporte une épaisse étude d'impact de plus de 1.000 pages qui vient d' être rendue publique. Ce texte pourrait encore connaître des ajustements sur la pénibilité notamment. La presse française est revenu sur cet état de fait indiquant que le bout du tunnel n'est pas encore pour demain pour l'exécutif. La même presse a ajouté qu'a après plus de deux ans de concertations et plus de 50 jours de mouvements sociaux, le gouvernement a présenté son projet de loi en conseil des ministres. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, et le secrétaire d'Etat en charge des retraites, Laurent Pietraszewski, sont venus expliquer les grandes lignes des mesures inscrites dans le texte parlementaire composé d'une loi organique et d'une loi ordinaire. Toujours et selon la presse française, le projet de loi ordinaire comprend 65 articles et cinq titres. Dans sa description, le secrétaire d'Etat rattaché au ministère de la Santé a confirmé le maintien du décrié âge d'équilibre. «Le titre 1 détaille l'architecture du système des retraites. Il en précise les principaux paramètres en matière de cotisation, d'exposition ou de calcul des droits. Il prévoit la création d'un âge d'équilibre qui est destiné à inciter les Français sans les y contraindre à travailler davantage et d'assurer l'équilibre de notre système de répartition. Y figurent également les revalorisations des enseignants et enseignants chercheurs» a détaillé le secrétaire d'Etat venu épauler le gouvernement à la suite du départ du haut-commissaire Jean-Paul Delevoye. Nous y reviendrons.