L'entreprise nationale «Cital» à 51% de participation algérienne au capital peut s'enorgueillir d'avoir décroché le trophée synonyme de premier prix national de la qualité pour cette 15ème édition 2019. D'où l'hommage rendu ce dernier jeudi à Annaba, ville privée de ce moyen de transport collectif contrairement à Alger, Oran, Constantine, Sidi Bel-Abbès, Ouargla et Sétif. Et comme dans notre pays on n'en est pas à la première contradiction dans la gestion des entreprises, c'est à Annaba qu'est implantée l'unité Cital d'assemblage et de montage des tramways. Y sont également implantés le centre des grandes révisions et un autre de réparation accidents. La CCI Seybouse a rendu hommage à Cital en témoignage à son expérience du système management qualité opérationnel. L'entreprise était représentée par Mme Wahida Chaab sa présidente directrice générale. Le «trophée honorifique a été remis par Abdelaziz Guend directeur général de la concurrence industrielle au ministère de l'Industrie et des Mines. Ce faisant, Cital a été reconnue comme étant l'entreprise la plus performante d'Algérie en 2019 en termes de qualité des produits. L'événement a inspiré la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) «Seybouse» Annaba qui a organisé une cérémonie ce dernier jeudi au siège de son institution. L'hommage est synonyme d'une opération d'évaluation réalisée en témoignage de l'expérience du système Management qualité opérationnel «Cital – IANOR- BST» de la meilleure qualité des produits industriels fabriqués en Algérie durant l'année 2019. Cité à l'honneur, la P-dg a révélé les atouts exploités par son entreprise pour atteindre ce résultat. Elle en a profité pour révéler les ambitions appelées à être matérialisées à courts et moyens termes telle la production de la pièce de rechange comme les freins pour tramway que, tout autant que son savoir-faire, elle envisage commercialiser à l'export. Dans le lot, il y a la mise en place des équipements et matériels roulants rails, rames, sous-stations électriques. Sur sa lancée, elle parlera aussi de la maîtrise de la construction et équipement de ce centre de maintenance et de poste de commandement et de supervision. «Ces ambitions sont réalisables pour peu que soit impliqué le secteur industriel étatique à celui privé. Notre tissu industriel pourrait repartir sur de nouvelles bases, avec la mise en place d'unités industrielles adaptées à notre marché, mais aussi aux produits dérivés de ces ressources», expliquera dans son intervention la première responsable de Cital. Il faut préciser que les chaînes de valeurs de ces unités industrielles dont il est question, constitueront des sources de création de valeurs et d'emplois. Les opérateurs économiques absents à l'événement organisé ce dernier jeudi par la CCI Annaba ont raté beaucoup de bonnes choses. Telle celle de voir nos chefs d'entreprises mutualiser leurs efforts pour ressusciter le club des investisseurs algériens dont on n'entend plus parler. C'est en s'associant, que les capitaines de l'industrie algérienne pourront faire le poids face à des investisseurs étrangers nantis sur le plan financier. Les enjeux se situent principalement à ce niveau. Là est l'interprétation à accorder à l'hommage rendu à l'entreprise Cital. Malgré les difficultés auxquels est confrontée notre économie, cette entreprise qui comptabilise 460 salariés a un impact direct sur le développement économique des régions. Elle active normalement depuis sa création en 2011. Il met en relief le fait que, pour peu qu'ils aient toute latitude de gérer normalement leur outil de production, les investisseurs nationaux aboutiront à de bons résultats, ou tout au moins, ils seront en mesure de soumissionner sur des bases égalitaires. Mieux, ils favoriseront les joint-ventures, comme du reste les pouvoirs publics doivent encourager le partenariat public-privé et les transferts de technologie. Il reste, cependant que pour transmettre leur appel à l'aide au gouvernement, il leur fallait se faire entendre par les représentants des deux Chambres hautes de la République. Malheureusement, comme toujours, ces derniers étaient absents. A l'exception du sénateur Mohamed Nacer Hamoud appelé quelques minutes après son arrivée à la CCI pour une sortie avec le wali, il n'y avait pas l'ombre d'un seul des élus de l'une ou de l'autre des deux Chambres nationales. Ce qui n'a pas empêché, le président de la CCI Ryad Mansouri d'expliquer la mission de sa structure dans le combat économique engagé sous la 2ème République qui vient de naître. Un combat du reste bien entamé avec l'hommage à la qualité rendu à Cital et l'info flash émis pour expliquer les règles «Incoterms 2020 ICC» en vigueur depuis le 1er janvier 2020. Notamment pour ce qui concerne leur utilisation convenable. La maîtrise des éléments indispensables dans la négociation commerciale. L'impact des Incoterms sur la détermination des prix coûts de vente et d'achat et les pratiques du terrain pour assurer l'exécution efficace des contrats pour leur exécution convenable. L'impact de l'Incoterms sur la détermination des prix coûts de vente et d'achat et les pratiques sur terrain pour assurer l'exécution efficace des contrats. L'impact de l'Incoterms par rapport à la douane notamment la valeur de douane, y compris la prise en considération du contexte national.