Le secrétaire général du Hezbollah libanais a rencontré, le 22 novembre, une délégation de hauts responsables du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas). La rencontre a eu lieu alors qu'au moins cent Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes dans la nuit de mardi à mercredi aux alentours des hôpitaux et des camps de réfugiés de la bande de Gaza. Cité par la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen. Des personnalités éminentes du Hamas, dont Khalil al-Hayya et Oussama Hamdan, étaient présentes à cette réunion qui a eu lieu à Beyrouth. Nasrallah et les responsables du Hamas ont passé en revue les derniers évènements survenus sur le terrain depuis l'opération-surprise du mouvement basé à Gaza, baptisée Tempête d'Al-Aqsa, contre Israël, le 7 octobre 2023. Les deux parties ont évalué les scénarios potentiels sur tous les fronts de Résistance, en particulier dans la bande de Gaza, en soulignant la nécessité d'une coordination plus étroite et d'une plus grande fermeté afin de sortir victorieux de la guerre à Gaza. La réunion a eu lieu le jour même où les combattants du Hezbollah ont lancé une série de frappes de représailles contre les positions militaires israéliennes dans la partie nord des territoires occupés en 1948. Par ailleurs, la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, citant un communiqué du Hezbollah, a rapporté que les combattants du groupe avaient pilonné l'avant-poste d'al-Raheb avec un missile Burkan, les combattants libanais ont frappé des postes militaires israéliens dans les régions de Bayyad Blida et de Yiftah. Le 21 novembre, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Qassem, a déclaré que le Hezbollah était en état de guerre avec Israël. « Israël veut terroriser les Palestiniens et les forcer à abandonner leur résistance en massacrant la population de la bande de Gaza », avait-il dit. « La victoire appartient à la Résistance et l'ennemi sioniste sera incapable d'atteindre ses objectifs », a déclaré le cheikh Naïm Qassem. La vision russe sur une possible participation de l'Iran au côté de la résistance palestinienne Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti que l'Iran et le mouvement de résistance libanais Hezbollah pourraient décider de s'engager dans la guerre en cours à Gaza s'ils étaient provoqués par les actions israéliennes. Lavrov a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision RT publiée récemment que ni l'Iran ni le Hezbollah n'avaient aucune envie de participer à la guerre à Gaza, sauf en cas de provocations de la part du régime israélien. Le Hezbollah est impliqué dans des affrontements transfrontaliers avec Israël depuis que le régime a lancé début octobre une opération militaire à grande échelle contre les Palestiniens dans le territoire méditerranéen de la bande de Gaza. Les responsables du Hezbollah ont averti que la confrontation avec Israël pourrait s'intensifier si le régime n'arrête pas son massacre de civils à Gaza. Dans son interview, Lavrov a accusé les Etats-Unis de tenter de bloquer les efforts des pays comme la Russie de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza. Le diplomate russe a également déclaré que la solution inévitable à la crise en Palestine était la formation d'un Etat palestinien, Moscou essaie de transmettre cette proposition au régime israélien. Dans ce contexte l'on cite aussi que Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil Pinto, a annoncé le soutien de son pays à l'imposition d'un embargo pétrolier à l'entité sioniste afin de mettre un terme à ses crimes contre les Palestiniens à Gaza. Dans un communiqué rapporté par le site web pakistanais, WE News, Yvan Gil a qualifié la situation à Gaza de catastrophique, ce qui est en violation des accords internationaux sur le droit humanitaire. Yvan Gil a précisé que la Venezuela n'exporte pas actuellement de pétrole vers Israël et n'entretient pas de relations diplomatiques avec l'entité sioniste. Cependant, le pays était prêt à soutenir toute mesure adoptée au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour remédier à la situation à Gaza. Informe-t-on .