Le leader du mouvement de résistance islamique libanais, Hezbollah, a appelé à des efforts mondiaux pour éradiquer le régime sioniste, affirmant que cette entité n'est rien de plus qu'une «tumeur cancéreuse» destinée à la destruction. Dans une allocution télévisée ce vendredi 31 mai, Sayyed Hassan Nasrallah a déclaré : «il relève de devoir sur un plan doctrinal, éthique et religieux de tout mettre en œuvre pour se débarrasser d'Israël qui a commis d'innombrables atrocités contre les Palestiniens». Nasrallah a déclaré que la lutte en cours pour Gaza est une bataille pour l'existence et que la défaite du régime israélien aura des effets significatifs pour toute la région et à différents égards. Le chef du Hezbollah a affirmé également que quiconque avait la capacité de prendre part à la bataille de Gaza, devait le faire. Le secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que l'insistance du Premier ministre israélien à poursuivre la guerre avait aggravé la situation interne de son régime. «Même si certains gouvernements sont restés silencieux face aux atrocités, l'effusion de sang à Gaza a réveillé l'opinion publique mondiale en isolant le régime d'occupation», a-t-il fait noter. Nasrallah a également cité les avertissements du chef de la banque centrale israélienne ainsi que ceux des commandants de l'armée du régime concernant les catastrophes qui se produisent dans les territoires occupés et l'échec de l'armée israélienne à vaincre le Hamas à Gaza. Nasrallah a évoqué les échanges de tirs en cours entre le Hezbollah et le régime israélien, affirmant que la bataille de Gaza façonne l'avenir du Liban et de toute la région aux niveaux stratégique, sécuritaire et national. Le secrétaire général du Hezbollah libanais a rappelé aussi que le peuple libanais soutenait la Résistance contre Israël et que le Front de résistance combattait vigoureusement le régime israélien. Il a rappelé à ce titre que les attaques de son mouvement avaient créé un grand sentiment de désespoir chez les responsables israéliens ainsi que chez les colons. Concernant la crise présidentielle au Liban, il a déclaré que la bataille avec Israël n'avait aucun rapport avec la question de la présidence du Liban. Il a imputé aux interventions étrangères et aux désaccords internes, l'échec du pays à organiser des élections présidentielles depuis des mois. Nasrallah a affirmé que le Hezbollah était prêt à soutenir les efforts visant à sortir le pays de l'impasse et il a appelé au dialogue pour que les Libanais puissent arriver enfin à une conclusion satisfaisante sur les questions d'ordre interne.