Les compétitions du haut niveau, voire du grand art ne peuvent rester muettes. Pour les observateurs et médias spécialisés ces championnats internationaux sont des feuilletons qui vous laissent sans fin. Des rencontres pas faciles à faire habiller d'un qualificatif qui illustrerait le niveau de confrontations placées sous le signe de la concurrence, du spectacle ou encore de la séduction. Les joueurs, eux, se valent, non pas dans les performances, mais se valent dans la promotion des couleurs de leur club, et du niveau de la course pour le sommet de la médiatisation et bien entendu être tout simplement la meilleure équipe. L'image du foot moderne Il y a celles qui veulent se mettre à table pour négocier avec ce sport, tout en gardant un œil sur leurs concurrents. Cela fait partie du jeu sportif. Toutes les équipes veulent être les meilleures, tant au classement, qu'au niveau de l'image qu'ils reflètent dans les compétions internationales de haut niveau. Dans ce championnat européen, ou les dates des compétitions internationales annoncées des années à l'avance ne changent pas, font partie de l'image du football moderne, elles permettent aux équipes de se préparer tranquillement sans craindre d'éventuels changements de dates ou de reports de saisons ne sont jamais reportée. Une réunion pour punir l'USMA ? Au moment où le football se modernise, gagne du terrain, quelque chose semble tirer vers le bas le foot africain. La Confédération africaine de football s'est réunie hier vendredi 21 juin, non pas comment débroussailler le terrain pour s'attaquer à tout ce qui contamine ou risque de contaminer la mauvaise gestion. Elle s'est réunie autour d'un ordre du jour en mode visioconférence, avec la participation du président de la CAF, Patrice Motsepe. Selon un confrère, l'objet de cette réunion est surtout de se pencher une nouvelle fois sur le dossier déjà clôturé, presque enterré, en l'occurrence celui de l'affaire USM Alger – RS Berkane qui a défrayé la chronique sportive africaine entre avril et mai. La CAF voudrait enfoncer par ses décisions l'USM Alger et à la Fédération algérienne de football. « Il est clair que la CAF ne va pas se faire prier pour infliger de lourdes sanctions contre la partie algérienne, elle qui a montré clairement son parti pris dans cette affaire, et ce, au vu et au su de tous » faisait remarquer un confrère d'un média national. L'influence du clan de Fouzi Lekjaa Au même moment, l'euro 2024 poursuit son chemin vers une meilleure modernisation du football. La CAF, elle, veut se donner raison en refusant d'admettre qu'il n'y a pas eu violation des règlements de la CAF et de la FIFA et voudrait tout simplement validait «l'humiliation» celle de la victoire au club marocain, et sanctionner ainsi le club Algerien. «C'est dire l'influence du clan de Fouzi Lekjaa sur les instances de la Confédération africaine, au point où le président Patrice Motsepe est discrédité, lui qui est désormais considéré comme le président formel». En résumé Enfin, en plus d'examiner les sanctions contre la FAF et l'USMA, la CAF va aussi se pencher sur la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2025) qui doit avoir lieu au Maroc. La CAF devrait décider si cette nouvelle édition de la CAN va se tenir dans les délais (été 2025) ou va être reportée (hiver 2026 ou 27, qui sait ?) puisque la FIFA insiste sur l'organisation de la nouvelle version de la Coupe du monde clubs à 32 équipes, programmée aussi pour l'été 2025. En ce moment, sur l'autre continent il y a du beau football à ne surtout pas rater.