Une commission d'inspection a été dépêchée, en fin de semaine écoulée, par le directeur général de l'office national des Oeuvres universitaire à Oran, suite aux évènements qu'a connus la résidence universitaire 19 Mai 1956 (C3), relevant de la direction des Oeuvres universitaires de Bir El-Djir. Composée de deux directeurs centraux, en l'occurrence le directeur de l'amélioration des conditions de vie des étudiants dans les résidences universitaire et le directeur de la santé et de la prévention, la commission a séjourné 2 jours à Oran (mercredi et jeudi) et a inspecté les 14 résidences universitaires que compte la wilaya d'Oran. Les 14 cités comptent quelque 22.000 étudiants répartis sur 7 cités relevant de la direction des Oeuvres universitaires de Bir El-Djir et 7 autres relevant d'Es-Sénia. Les deux directeurs centraux ont inspecté tous les blocs d'hébergement, les restaurants, les magasins, les chambres froides de l'ensemble des résidences, avant de tenir une séance de travail avec les responsables locaux des Oeuvres universitaires et des résidences. «Mis à part quelques insuffisances dont la majorité a été constatée aux blocs d'hébergement, liées au manque d'hygiène dans les sanitaires, où une part de responsabilité revient à l'étudiant et l'absence de lavabos dans les sanitaires du personnel de cuisine dans 2 ou 3 cités (un problème qui sera pris en charge avant lundi prochain), les représentants de l'office national des Oeuvres universitaires ont fait état d'une amélioration dans la prise en charge des étudiants dans les cités U», a affirmé M. Zighemri directeur des Oeuvres universitaires de Bir El-Djir. Et d'ajouter que lors de la séance de travail, les directeurs des résidences universitaires ont été orientés et instruits sur l'amélioration des conditions de vie de l'étudiant dans les cités. Revenant sur l'incident survenu il y a 10 jours à la C3, notre interlocuteur réaffirme que les résultat des analyses biologiques effectuées par les services concernés sur les plats témoins ont démenti la présence de germes ou de bactéries dans la nourriture servie aux étudiantes. La même source dément qu' il y a eu une intoxication alimentaire collective dans cette cité. Et d'ajouter que «la direction se réserve le droit d'ester en justice les personnes qui ont été à l'origine de cet incident». De leur côté les étudiantes maintiennent qu'elles étaient victimes d'une intoxication alimentaire.