Les signataires de la motion de retrait de confiance au maire d'Oran ont réitéré hier, leur détermination à aller au bout de leur démarche. Les signataires ont tenu à démentir les informations faisant état d'un retour à la normale au sein de l'assemblée, précisant qu'ils attendent toujours une réponse de la tutelle à leur demande, pour la tenue d'une AG extraordinaire de destitution. « Pour le moment, nous n'avons rien reçu d'officiel de la part du wali. La tutelle dispose d'une dizaine de jours pour répondre à notre requête », affirment les élus. Dans un communiqué transmis à la presse, les signataires de la motion, tout en rappelant les raisons qui sont à l'origine de leur décision, notamment la situation actuelle de la commune, le blocage des commissions, la répartition des tâches, entre autres, ont démenti l'existence de scissions entre les signataires et réaffirmé la poursuite de leur démarche, jusqu'au départ du P/APC, interpellant au passage la tutelle, pour mettre un terme à la situation actuelle en répondant favorablement à leur demande pour la tenue d'une AG extraordinaire. «Nous sommes arrivés à un point de non retour, il est impossible aujourd'hui de travailler avec ce président», assurent les élus présents à la conférence. Ces derniers ont, d'autre part, tenu à dénoncer les dernières déclarations du Maire qu'ils qualifient de « graves accusations ». « Si, vraiment, il a des dossiers sur d'éventuels détournements ou dilapidations de deniers publics, qu'il les présente à la justice», soulignent les élus signataires. Concernant les démarches à entreprendre, si, d'ici quelques jours, aucune décision n'est prise par la tutelle, les élus n'écartent pas l'option du gel de leur activité au sein de l'Assemblée. « Pour le moment, nous attendons la décision de la tutelle concernant l'AG extraordinaire. Passé le délai réglementaire, nous déciderons des suites à donner à notre démarche», signalent les animateurs de la conférence.