Le nombre de chiens errants ne cesse de se multiplier en l'absence d'opérations d'abattage et de l'insalubrité qui règne dans différents quartiers des villes et villages de la wilaya de Chlef. C'est le cas notamment du quartier « Hay Meddahi (Zéboudj) situé à la périphérie du centre ville de Chlef, dont les habitants viennent, une fois de plus, tirer la sonnette d'alarme sur le danger que représente ces meutes de chiens. En effet, les écoliers et même les personnes adultes, notamment celles qui se lèvent tôt pour voyager ou simplement accomplit la prière de du «sobh» sont souvent menacées, par ces bêtes qui peuvent s'avérer très dangereuses ; d'autant plus qu'elles peuvent être des vecteurs de graves maladies. Cette prolifération de chiens errants est causée par l'insalubrité qui, règne dans le quartier où les ordures s'amoncellent. Le manque de civisme et les moyens limités en matière de ramassage d'ordures ne font qu'aggraver les choses fera remarquer un citoyen de ce quartier. Un autre habitant nous dira «Nous partons à notre lieu de travail la peur au ventre. Généralement, on doit s'armer de pierres pour nous défendre, mais nous ne pouvons rien faire si on est en face d'une meute de chiens. Il m'arrive parfois de retarder mon départ au travail jusqu'à leur dispersion», nous confie notre interlocuteur ». Pour un autre riverain, ce sont surtout les enfants qui sont les plus exposés aux dangers que représentent ces bêtes, leurs parents se sentent alors obligés de les accompagner jusqu'à leur école. «Le nombre d'enfants en âge de scolarisation est important dans notre cité. L'heure de leur départ à l'école coïncide souvent avec la présence de chiens errants, d'où l'urgence de trouver une solution à ce grave problème qui perdure depuis longtemps afin d'éviter le pire», insiste notre interlocuteur. Toutefois les habitants de ce quartier n'arrivent d'ailleurs toujours pas à comprendre l'indifférence des autorités locales quant à ce grave phénomène, d'autant plus que le nombre des chiens errants ne cesse de se multiplier à cause de l'absence d'opérations d'abattage. D'autres par contre préconisent la capture de ces bêtes dangereuses, de les mettre en fourrière puis les abattre ultérieurement loin des cités urbaines pour ne pas créer de panique ou des désagréments aux malades notamment les diabétiques ou les cardiaques.