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Le ministre des Sports revient sur la CAN 2017 : «On a été abusés»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 04 - 2015

L'Algérie ne va pas organiser une coupe d'Afrique des Nations avant dix ans, au moins jusqu'en 2025, si les vents du football et les faiseurs de gris-gris sont favorables. Déjà écartée des éditions de 2019 (Cameroun), 2021 (Côte d'Ivoire) et 2023 (Guinée), la FAF et le ministère des Sports se sont rabattus sur l'édition 2017, après le désistement de la Libye.
Pour l'édition 2015, après le forfait vicieux du Maroc, l'Algérie, ainsi que l'Afrique du Sud ont été sollicitées. ‘'Niet'' catégorique des deux capitales. La suite, on la connaît: l'édition 2015 est organisée par la Guinée Equatoriale, avec une victoire de la Côte d'Ivoire sur le Ghana, à la clé. Donc, pour l'édition 2017, et après le retrait de l'Egypte, les responsables du Sport, en Algérie, croyaient dur comme fer qu'ils allaient, enfin, décrocher l'organisation d'une CAN, 25 ans après celle de 1990, à Alger. Croyant, ainsi, naïvement en leurs chances, après le retrait de l'Egypte, avec «un dossier solide», comme cela a été, maintes fois, claironné, depuis octobre dernier, par le ministre des Sports Mohamed Tahmi. Mais, il fallait se rendre à l'évidence: à la Confédération africaine de football, il y a d'autres paramètres qui comptent, dont le «camouflet» de l'Algérie qui a refusé de suppléer la défection, à la dernière minute, du Maroc et donc de sauver la face à la CAF et son puissant président, ainsi que le lobbying, qui en est le principal argument. Donc, le Gabon est désigné pour abriter la 31ème édition de la CAN, en 2017, laissant sur le carreau l'Algérie et sa dignité froissée par un vote sur lequel, selon certains milieux avertis, aurait pesé, de tout son poids, le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, qui bouclera, en 2017, ses 30 ans à la tête de la CAF. Officiellement, aucune explication n'a été donnée par la CAF, ni par la FAF, sur les raisons objectives du vote du comité exécutif de la Confédération, pour le Gabon, encore moins le détail de ce vote. Le rapport, avec les détails du vote, pour l'attribution de cette édition, n'a pas été, encore, transmis aux fédérations membres, selon des sources proches du ministère des Sports. Hier, samedi, le ministre des Sports Mohamed Tahmi est revenu sur ce qui s'est passé, selon lui, bien sûr, au Caire, avant et pendant le vote des 14 membres du comité exécutif de la CAF. Au Forum de l'ONJSA, au stade du 5 Juillet, il a laissé s'exprimer son amertume. «Tout s'est joué d'avance», a t-il déploré, affirmant, en même temps, sûr de lui, que la candidature de l'Algérie a «mis à nu un dysfonctionnement» au sein de la CAF : «il n'y a pas eu de transparence dans la désignation (du pays hôte de la CAN-2017)» a-t-il accusé, avant de déclarer que «nous avions eu, auparavant des échos que le Gabon allait être choisi comme pays hôte, mais nous avons tenu à rester dans la course, après avoir réagi puis reçu des garanties de la CAF que le scrutin allait se dérouler, dans les règles. Finalement ça n'a pas été le cas». Selon le ministre, «les noms des pays organisateurs des CAN 2019 et 2021, Cameroun et Côte d'Ivoire, étaient connus, 24h, avant leur désignation». Exprimant son «sentiment de révolte», le ministre des Sports va plus loin, en affirmant que «nous avons été abusés». Pour autant, fataliste ou moralisateur, il a souligné qu' «on n'a pas de regret d'être allés au bout de l'opération, parce que notre démarche a mis à nu un dysfonctionnement, au sein de la CAF concernant l'attribution de l'organisation des compétitions continentales». Cet échec, selon le ministre des Sports, «ne va pas nous détourner de la droiture et du respect des lois. Il n'y a pas de possibilité réglementaire de recours. C'est à notre Fédération de réagir, mais pas dans la précipitation. Il faudra user des moyens légaux, dans le respect des lois et de l'éthique», a-t-il dit. Outre l'Algérie et le Gabon, le Ghana était le troisième postulant, à l'organisation de la CAN 2017.
L'ALGERIE A-T-ELLE ETE MENEE EN BATEAU ?
La présence de l'Algérie sur le banc des postulants, aux côtés du (petit) Gabon et du Ghana, après la défection du géant égyptien, était rassurante et de nature à donner plus de mordant et de crédibilité à cette compétition-phare du football africain. La CAF était à l'aise, même si des vents contraires soufflaient entre les anciens amis, Mohamed Raouraoua et Issa Hayatou, mais farouches adversaires, au sein de la FIFA. Au mois d'octobre dernier, tout allait pour le mieux, avec ces déclarations fracassantes de Mohamed Tahmi selon lequel «l'Algérie dispose d'un dossier solide» pour organiser l'édition 2017 de la CAN. Cela se passait, également, au Forum de l'ONJSA. Il avait, alors, déclaré que «l'Algérie n'est, désormais, «intéressée que par la CAN 2017», après avoir été candidate pour les éditions 2019 et 2021, attribuées au Cameroun et à la Côte d'Ivoire. L'Algérie s'est, ensuite, rabattue sur la CAN 2017. Le même dossier soumis pour organiser les deux éditions citées ci-dessus «a de fortes chances de bénéficier de la confiance des membres du bureau exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF)», a ainsi affirmé le ministre des Sports.
LA CAN-2017 AU GABON ? BONNE NOUVELLE!
«L'offre» algérienne, ou ce fameux dossier solide est représentée par quatre grands stades en réalisation, qui doivent être réceptionnés vers la fin de l'année 2016. «La majorité des grands projets en cours de réalisation seront réceptionnés, fin 2016, y compris le stade du 5 Juillet (rénovation et modernisation), ainsi que le nouveau stade d'Oran qui avance bien et enregistre un taux d'avancement de 65%, et ceux de Baraki (40%) et de Douéra (10%)», a fait savoir M.Tahmi. Depuis, tout est allé très vite. Il y a eu, d'abord, l'affaire malheureuse d'Ebossé, ensuite l'aggravation de la maladie du football en Algérie, la violence inouïe dans les stades, un froid entre Raouraoua et Hayatou, et la question subsidiaire, la sécurité et le terrorisme. Hayatou a-t-il voulu sanctionner l'Algérie de Raouraoua ou attribuer la CAN à ceux qui ont su présenter les meilleurs arguments, peut-être autres que sportifs? Dans les deux cas, Tahmi, son «dossier solide» et la FAF ont été roulés dans la farine pour avoir été naïfs. Mais, cet échec est peut-être une chance pour les sportifs, en Algérie, qui pourront bénéficier de l'argent qui a été programmé pour l'organisation de la 31ème édition de la CAN. Si Mohamed Baghdadi, ex-président du Comité olympique algérien (COA, 1988-1989), prône, lui, comme il a l'habitude de le faire, la sagesse et de la mesure dans toute chose: «cernons l'essentiel et travaillons le fond. Renforçons les clubs qui vont disputer la Champion's Ligue et fondons l'EPS à l'école primaire. Tout l'argent de la CAN est à orienter vers cette finalité. L'Algérie n'organisera pas la CAN 2017. C'est une excellente nouvelle», a-t-il lancé, sur les réseaux sociaux. Pour l'actuel président du COA Mustapha Berraf, «il faut tourner la page, car la CAF «a déjà fait son choix».
LE GHANA FURIEUX
Pour autant, il n'y a pas que l'Algérie qui semble avoir été la proie de manœuvres de coulisses, lors de la désignation de l'organisateur de la CAN-2017. Randy Abbey, membre de la délégation ghanéenne, présente au Caire, lors du tirage au sort des éliminatoires, a parlé de «travail de coulisses». Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision ‘Joy Sports', il a affirmé que «quelque chose de louche» s'était passée. «Les membres du Comité exécutif, qui ont aussi voté, ne connaissaient, bizarrement, pas le résultat. Seulement deux des membres et Issa Hayatou ont été appelés à voir le résultat du vote», a-t-il dit, avant d'expliquer que Issa Hayatou s'est présenté à la salle de conférence où l'attendait la presse et a prononcé le nom du vainqueur: le Gabon. «La procédure était louche», affirme M. Abbey, selon lequel «personne ne sait comment s'est déroulé le vote. Généralement, à la fin de la procédure de vote, chaque délégation a le droit de connaître le score cumulé par son pays. Par exemple, en 2008, le Ghana a cumulé 9 contre 3 voix». «Nous ne savons pas comment le Gabon a gagné, s'ils ont cumulé 5, 8, 10, 13 ou 14 vote, personne ne le sait. Les membres du Comité exécutif, aussi, n'ont pas communiqué leurs choix», a-t-il ajouté, dépité.


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