L'amphithéâtre du pôle «Soudani Boudjemâa», à la facultés des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion de l'université du 8 Mai 1945 de Guelma, a abrité les 6 et 7 novembre 2018, les travaux de la seconde édition du séminaire national sur la gestion de la collectivité locale, autour d'un thème intitulé «Les mécanismes de financement des programmes du développement local, entre la limitation des ressources et les défis de l'autofinancement dans le cadre des nouvelles fonctionnalités des communes». La manifestation a regroupé un panel de conférenciers de la communauté universitaire, chercheurs, spécialistes et autres cadres supérieurs du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, originaires de Guelma, El Oued, Annaba, Khenchela, Constantine, Skikda, Oum El Bouaghi, Béchar, Tébessa, Tlemcen, Jijel, M'sila, Sétif, Bordj Bou Arreridj, Oran, Mila, Mostaganem, Ghardaia, Barika, Souk Ahras, Batna, Chlef et AÎn Témouchent. Dans son allocution inaugurale, M. Kamel ABLA, wali de Guelma, a rappelé le rôle important de la collectivité locale dans l'échiquier national du développement, qui se meut dans le tryptique vital «axé sur la décentralisation, la démocratie locale participative et la mise en valeur des territoires». «Les pouvoirs publics ne cessent de veiller - dira-t-il - à la poursuite de la mise en oeuvre du projet de modernisation des systèmes budgétaires et une refonte globale qui assure l'efficience accrue des dépenses publiques». 24 communications avaient enrichi le thème lors des deux séances primaires du séminaire où les conférenciers avaient disséqué les différents aspects du financement des programmes du développement local et les passerelles adjacentes qui véhiculent les notions fondamentales du renouveau national à travers la collectivité locale en tant que cellule de base ,jouissant de l'autonome de gestion adossée à une décentralisation interactive et une démocratie participative à l'escarcelle ouverte aux idées constructives citoyennes. dns cette dimension, les acteurs agissant sur le terrain, notamment les élus et les nommés se doivent de répondre à un contrat de performance en animant et fructifiant le créneau de la mise en valeur des territoires qui favorisera une multitude de sources conséquentes de financement. D'autres lectures avaient porté sur la politique fiscale locale, les approches sur le renouveau rural agricole, la mise en oeuvre de systèmes de relais de l'information économique locale numérale, l'apport de la petite et moyenne industrie dans le relèvement progressif du taux de croissance, la gestion du patrimoine de la collectivité locale et le contrôle en amont et en aval, ou encore la stratégie des réformes fiscales en vue d'accélérer l'autonomie financière des communes, et enfin l'apport du fond national de solidarité des collectivités locales et l'élection électronique des plans communaux de développement. La seconde journée a été consacrée aux travaux des 4 ateliers constitués pour traiter 37 abstracts liés à la thématique, en vue de dégager les recommandations utiles à même d'asseoir une dynamique développant toutes les synergies nécessaires adaptées aux exigences de la modernisation. Ceci tend à améliorer la qualité des prestations du service public et ses performances, qui nécessite un recentrage de la gestion locale de proximité intégrant le système d'évaluation basé sur la mesure des résultats, en cohérence avec les dispositions légales en matière de gestion des affaires publiques et les standards internationaux normalisant la gestion financière basée sur la budgétisation par programme axée sur le résultat.