Le Premier magistrat du pays M. Abdelaziz Bouteflika a adressé aux participants de la rencontre des premiers états généraux de la société civile algérienne, organisée le mardi dernier à travers une lettre lue par le Président du CNES M.Babes. Le Président de la République a rappelé qu'il s'est engagé à libérer la parole de la société civile dans l'ordre d'un nouveau système de gouvernance. Rappelant aussi que les réformes politiques sont toujours en cours de concertation avec l'ensemble des cadres de la nation et les Partis et mouvements politiquo-social. Le Vice président du CNES, M. Mekideche, invité à la chaîne nationale de la Radio, a déclaré que ces premiers états généraux de la société civile n'ambitionnent pas d'arriver à un compromis politique. L'objectif des ces premiers états généraux de la société civile est de restituer la parole aux associations et aux syndicats reconnus, formel ou non formels, et leur donner un espace de libertés de la parole.Par ailleurs et dans le même contexte, il y a lieu de rappeler que la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADH), le syndicat national autonome du personnel de l'administration publique, (Snapap), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), l'Association Thawra Lala Fatima N'Soumer, SOS disparus et le syndicat autonome de l'éducation et de la formation (Satef), ont exprimé lundi dernier leur désaccord avec la démarche initiée par le Président, et dirigée par le CNES. Le Cnapest qui a décliné l'invitation aux consultations sur les réformes politique, a répondu présent au CNES. Le syndicat des enseignants du secondaire, par la voix de ces responsables a expliqué le refus de répondre aux consultations sur les réformes politique, parce que tout simplement le syndicat demeure dans le cadre de ses prérogatives, une organisation concernée uniquement par les problèmes pédagogiques et socioprofessionnels de ses adhérents. Une organisation apolitique : » Les sujets débattus lors des consultations sont d'ordre purement politique « ajouteront les responsables de cet organisme. Quant à l'invitation officielle adressée par le Président Bouteflika aux quatre anciens chefs d'Etat. Abdelhamid Mehri, ancien patron du Parti unique, et qui a accepté de répondre à l'invitation, mais pour dire à la commission : « Votre démarche est fausse ». Dans le même contexte d'autres personnalités influentes dans la vie politique de l'Algérie, a répondu favorablement à l'invitation, tout en proposant suggestions et propositions, qui ont étaient pris en considération par la commission des réformes politiques. De toute évidence, le Président Bouteflika est très motivé par les réformes politiques, qui touchaient tous les secteurs du pays sans aucune exception, dans le but d'opérer une vraie orientation, vers un changement radicale de la politique du pouvoir, vers le progrès. Le président de la République se réservait aussi le pouvoir de descendre les réformes au peuple pour dire sont mot, à travers les urnes, a laissé filtrer ce message un proche de la présidence de la République.