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Mostaganem : Le gâteau traditionnel, source de gains faciles… et de troubles digestifs
Publié dans Réflexion le 29 - 08 - 2009

Au cours du mois sacré du ramadhan, le gâteau traditionnel (Zlabia, Chamia, pour ne citer que ces deux la) envahit la totalité des étals des commerces, et toutes les tables des familles de la société musulmane, cette friandise tant prisée par les jeuneurs qui en raffolent en consommation des bouts après le f'tour et en sirotant, une bonne tasse de café ou de thé à fini par devenir une seconde source garantie d'un profit confortable, mais également l'une des principales causes d'atroces troubles digestifs ressentis par tant de consommateurs, allant parfois, à l'hospitalisation en urgence…
Le laxisme des pouvoirs publics et leur absence de contrôle de cette activité, a permis à quiconque d'exercer le métier de maître pâtissier, sans connaître la moindre notion en cet art et à pousser toutes les personnes avides de gains faciles à se lancer dans la préparation et la vente de tant de gâteaux traditionnels, en empoisonnant tant d'autres, qui en consomment, et il n'y a qu'a y faire un simple tour à Mostaganem, pour s'apercevoir, que la ville, à elle seule, compte plus de 256 vendeurs, selon un recensement provisoire dressé par le bureau municipal d'hygiène, juste au 2ème. Jour du Ramadhan. Alors que Mostaganem était réputée par ses gâteaux traditionnels, qui dégageaient de loin, le parfum de l'eau de rose, elle a fini par devenir au fil du temps, un vaste laboratoire de tant de néophytes qui prétendent avoir appris le métier à Tigditt, et inondent le marché du gâteau, avec de la camelote qui ne se déguste point.
Aujourd‘hui, il suffit de louer un local, posséder quelques réchauds à trépied, quelques poêles et engager deux ou trois apprentis, malaxer de la semoule ou de la farine sans aucune importance, frire à bon feu le produit, le tremper dans du jus de sucre et y étaler en face en mentionnant les prix et en trichant sur la qualité, en prétextant qu'elle est produite par un tunisien ou un boufarikois, un mensonge en plein ramadhan, qui assure un large succès au produit et double les ventes .Quant au côté hygiénique, nul ne le respecte, la préparation de la pâte n'est soumise à aucune norme, les produits utilisés (la semoule ou de la farine) sont souvent de base qualité, le jus de trempage se prépare à ras de terre, au garage, avec beaucoup d'eau et quelques kilogrammes de sucre, l'huile de la cuisson ne se change jamais et sert pour tout le mois à frire les gâteaux, la tenue vestimentaire et corporelle des apprentis et du pâtissier, est déplorable et trop sale, ces personnes s'oublient souvent de se laver, de se changer de tenue durant tous le mois sacré, et seul le gain compte pour eux, ils n'hésitent pas à recycler le produit invendu en le transformant une seconde fois, en un autre gâteau sans nom, qu'il expose à la vente.
Ces manquements à l'hygiène alimentaire sont à l'origine, de tant de maux digestifs assez graves, qui occasionnent des douleurs abdominales vives dés la consommation de ces gâteaux par les consommateurs, qui sont souvent orientés aux urgences pour percevoir des consultations et des soins appropriés, les cas les plus diagnostiqués demeurent les intoxications, les dysenteries, et les gastriques (maladies avec des vomissements fréquents et des diarrhées abondantes). Alors ? Il est temps que les directions de la santé et de commerce réagissent en prenant bien le taureau par ses cornes et que les consommateurs prennent toute l'attention nécessaire et utile, avant d'y acheter ces produits délicieux, mais combien toxiques également.


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