C'est hier, 16 décembre, qu'un grand jour de l'histoire révolutionnaire algérienne a été commémoré au siège de la radio de Mostaganem. Afin d'informer la population, de la mobiliser et de sensibiliser le et les peuples à la cause algérienne, les dirigeants du FLN créent il y a 58 ans jour pour jour, la Radio Secrète (Sawt El Djazair El Moukafiha). C'est en présence du wali de Mostaganem, M. Maabed Ahmed, le directeur des moudjahidines , le secrétaire général de l'ONM de la wilaya de Mostaganem et les moudjahidines Madani Bentouadjine, et Benani Hadj El Ghali ainsi que le chanteur Abdelkader Khaldi, qu'ont été entamées les festivités commémorant cet évènement historique. Ce jour- là, le 16 décembre 1956, il y'a 58 ans, à la frontière ouest du vaste territoire algérien, la radio secrète émis son premier message sur les ondes "Ici la Radio de l'Algérie libre et combattante, la voix du Front de libération s'adresse à vous, du cœur de l'Algérie». Dans son intervention sur les ondes de la radio Dahra l'ancien directeur de la rédaction de la radio secrète durant la révolution, M. Abdelaziz Chekiri, a expliqué à l'assistance que l'idée de la naissance de la Radio était l'œuvre du service des Transmissions de la Révolution. Ce service avait alors fait le constat du risque trop élevé pris par les agents de liaison. En cas de coupure, le contact avec la population était rompu et il était alors impossible d'expliquer au peuple les objectifs de la Révolution. ‘'La programmation de la radio se destinait à rendre compte des combats menés par les Moudjahidines'', a-t-il rappelé. Avant d'ajouter qu'une forme de propagande, composée de chants patriotiques, de serments religieux et de commentaires militaires et politiques, avaient pour rôle de souffler au pays un vent de liberté et d'indépendance. Les présentateurs radios avaient choisi de dissimuler leurs identités derrière des pseudonymes empruntés à de grandes figures de l'histoire algérienne telles que Salah Eddine, Okba ou Jugurtha. Les présentateurs adressaient leurs messages en français, en arabe et en kabyle.