Connue pour son magnifique et long littoral, ses paysages pittoresques, son port commercial et son marché de gros de fruits et légumes, la perle de la Méditerranée se visite quotidiennement, selon un chiffre communiqué par un technicien de la direction des travaux publics , par plus de 20.000 véhicules dont 70% viennent d'autres wilayas et empruntent les principaux axes routiers de la ville pour accéder à son centre qui étouffe sous cet important flux d'automobiles. Malheureusement, les artères de la ville conçues pour recevoir un nombre limité de véhicules, ne parviennent plus à contenir l'affluence de ces milliers d'automobiles qui circulent à longueur de journée et ont fini par faire congestionner la ville d'un bout à l'autre. Aujourd'hui, il est si difficile à se déplacer en auto à Mostaganem, de par les interminables embouteillages qui se créent d'une rue à l'autre et obligent les conducteurs à demeurer coincés pendant de longues heures. La situation a encore empiré face aux travaux du tramway qui ont fermé plusieurs rues à la circulation. L'anarchie a fini par aggraver davantage la circulation, de par l'incivisme de certains chauffeurs qui ne respectent et ne connaissent point le code de la route. Ces conducteurs s'arrêtent et stationnent leurs véhicules n'importe où et n'importe comment, certains finissent par bloquer totalement la circulation déjà difficile par les causes citées, d'autres ne se gênent point d'engager de longues conservations avec leurs amis rencontrés en bord de route ou à bord d'autres véhicules. D'autres comportements de « chauffards « restent également et fortement nuisibles pour l'assurance d'une bonne fluidité de la circulation automobile, certains de ces derniers se garent en deuxième position pour aller chercher un café et ne s'inquiètent guère du bouchon créé, d'autres n'hésitent point à se bagarrer en pleine route pour accéder en premier au passage situé au sein d'un croisement de rues. Toutes ces drôles de situations ne font que provoquer davantage de bouchons et fermer la ville à la circulation des véhicules, contraints de s'immobiliser de plus en plus et perdre énormément de temps. En plus de ces facteurs qui paralysent la circulation en ville, certains commerçants de l'informel, toujours en activité, tiennent à prendre encore possession de certaines rues où la circulation automobile est presque interdite, de par la forte présence de vendeurs et des clients. Face à cette déplorable situation de la circulation automobile qui perdure depuis des années, sans que les autorités concernées ne réagissent, les automobilistes interpellent de nouveau les élus de l'A.P.W et de l'A.P.C et la direction des travaux publics pour la réalisation promise depuis des lustres du parking à étages qui ne semble point voir le jour pour des raisons qui demeurent encore inconnues et surtout de la révision d'un plan de circulation parvenu à sa saturation depuis si longtemps et toujours mis en veilleuse pour d'autres raisons également inconnues à ce jour !