Malgré que les responsables Algériens, aient compris que le chemin de fer peut facilement constituer, une nouvelle chance pour le développement, comme cela a été le cas en Europe et aux Etats-Unis, voici plus d'un siècle que rien n'a été encore fait. Grace à Cette prise de conscience, au début des années quatre-vingt, et dans le cadre du plan quinquennal, il a été décidé déjà à cette époque, d'ouvrir plusieurs lignes ferroviaires. La ligne Oran-Arzew-Mostaganem, souffre du grand retard depuis 1985. Le train n'a pas encore sifflé dans les gares. Pourquoi et comment ? Sommes-nous incapable aussi de tracer une ligne ferroviaire ? Ou faut t-il ramener de la main-d'œuvre de chine ou d'ailleurs ? Y a-t-il anguille sous roche ? Notre société ferroviaire, la SNTF, crée en 1963 et restructurée en 1976, possédait un réseau qui s'étend sur 3572 Km essentiellement en écartement standard et dessert les grandes villes Alger, Oran, Annaba, Constantine, Chlef, Setif, Blida, Tlemcen, SBA… Il est à rappeler qu'à la fin de la seconde guerre mondiale, le réseau algérien s'étendait sur 5015 Km et l'OLFA a signé une convention, créant la Compagnie des chemins de fer en Algérie (CCFA) qui devient en 1963 la SNCFA (Société Nationale des Chemins de Fer Algériens). Le 31 mars 1976 à la fin de la concession de l'état français, le gouvernement algérien scinde la SNCFA en trois organismes distincts : La SNTF qui assure l'exploitation du réseau ferré algérien, L'ANESRIF Agence Nationale d'Etudes et du suivi de la réalisation des investissements Ferroviaires, la SNERIF et la SIF, qui n'ont jamais vus ‘'le jour''. En 1995, le parc roulant de la SNTF comprenait : 24 Locomotives électriques, 154 Locomotives diesels, 59 Locomotives de manœuvre ,674 voitures et 13000 Wagons tous types. Le programme de modernisation vise essentiellement à parvenir à attirer 80 millions de voyageurs en Algérie à l'horizon 2015 du moins c'est ce que déclare les patrons de la SNTF qui devrait réceptionner en 2009 environ 1000 Km de lignes. Actuellement la SNTF dispose de : 440 voitures voyageuses, 9855 Wagons de marchandises 222 engins moteurs 6 463460 tonnes de fret par an, 21 900 000 voyageurs en moyenne prennent le train par an. En 1997, le Ministre des transports s'est rendu à Bechar, où il a visité la gare ferroviaire laissée à l'abandon depuis des années et qui ne répondait plus aux normes dans le domaine du transport ferroviaire. Pour combler ce déficit, un projet de 650 km de voie ferrée, à partir de Bechar vers Mohammedia, répartis sur plusieurs étapes, a été promulgué. D'autres projets d'ouverture de lignes à Ghazaouet comme à l'Est du pays on vus le jour. Une Affaire d'argent ou d'hommes ? Malgré tous les efforts déployés, rien n'a été fait pour réhabiliter la desserte Oran-Arzew-Mostaganem. Alors que dans le passé la voie ferrée existait entre Oran et Mostaganem, elle traversait des petits villages tels que Fleurus, Gdyel, Fornaka, Aïn Nouissy, Hassi Mamiche. Il y a aussi à constater qu'avant l'indépendance l'Algérie possédait 5015 kilomètres de voies ferrées, après l'indépendance on s'est retrouvé avec seulement 3572 kilomètres de VF. On se retrouve toujours à la case départ malgré les efforts engagés ces dernières années, alors que partout dans le monde on ne cesse de constater les services que procurent le chemin de fer comme moyen de transport, les investissements se multiplient dans le secteur. Une évolution bénéfique pour le développement d'un grand nombre de pays. Concernant les 1443 kilomètres lignes disparus, aucun responsable, ne nous a donné d'explications claires, quant à la ligne la ligne Oran-Arzew, il semblerait que les travaux soient en cours. Un projet enregistré en 1985, vingt cinq après « On vous dit que les travaux son en cours » L'Algérie dans sa politique a toujours essayé d'arriver au bout du tunnel, seulement s'agit t-il d'une affaire d'argent ou d'une affaire d'hommes !?