La confédération générale des entreprises algériennes (C.G.E.A) a organisé au niveau de l'hôtel Béni Talla de la ville de Sidi Bel Abbès, un regroupement pour revendiquer les créances impayées aux entreprises et ce depuis 2015, dont le montant s'élève à 95 milliards de centimes cumulés auprès de l'OPGI et la CNL. La rencontre qui était présidée par le vice-président du bureau de wilaya de la CGEA, avait réuni de nombreux promoteurs du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique. Ces derniers ne sont pas allés par le dos de la cuillère pour fustiger les responsables de l'OPGI et de la caisse nationale du logement qui, selon les plaignants, ont failli à leurs engagements financiers vis à vis des partenaires. Ce mutisme ne va pas sans inciter un nombre important dépassant les 80% des entreprises sur un total de 200 à la faillite dont le premier perdant sera le citoyen qui attend la réalisation de son logement. Même le secteur public ne sera nullement épargné de cette défaillance , alors que les pouvoirs publics ne cessent d'exiger le respect des délais de réalisation, martèleront-ils. Et d'ajouter, si cette situation perdurera, plus de 20. 000 ouvriers seront exposés aux affres du chômage. En effet, l'assistance présente, mouvementée par les conséquences néfastes de ce retard de payement, a formulé une série de recommandations , qui seront transmises au premier responsable de la wilaya, lequel sera très attendu pour dénouer cette contrainte, dont les répercussions seront sans doute ressenties au niveau de wilaya.