Pr�s de 300 entrepreneurs ont organis� hier un rassemblement devant l�Office d�am�nagement et de reconstruction d�El Hamma (Ofares) pour r�clamer leur d� (argent), apr�s qu�ils eurent termin� les travaux de r�habilitation des quartiers situ�s dans les circonscriptions de Sidi-M�hamed (Belcourt) et de Hussein-Dey. La col�re des entrepreneurs �tait telle qu�ils consid�rent que �le mutisme du ministre de l�Habitat qui n�a pas donn� de suite � la lettre qui lui a �t� adress�e est un m�pris envers une cat�gorie d�op�rateurs qui n�ont pas h�sit� � r�pondre � l�appel lanc� par les autorit�s pour prendre en charge les op�rations de r�habilitation des quartiers�. En effet, dans ladite lettre, dont notre quotidien a obtenu une copie, il est �crit au ministre de l�Habitat : �Les travaux r�alis�s par nos soins ont �t� r�ceptionn�s depuis bien longtemps, seulement nos derni�res situations restent impay�es � ce jour.� �Nous avons introduit des recours aupr�s du ma�tre de l�ouvrage d�l�gu�, l�Ofares, mais aucune suite au r�glement de nos cr�ances n�a �t� donn�e. Lors d�une r�union avec le directeur g�n�ral de l�Ofares, nous avions �t� inform�s que le motif de notre non-paiement est � chercher au niveau de la Caisse nationale de logement (CNL). Suite � quoi, nous nous sommes rapproch�s aupr�s du directeur g�n�ral adjoint de la CNL qui soutient qu�une instruction de ne pas nous payer lui a �t� transmise de votre part. Or, malgr� plusieurs d�marches entreprises aupr�s des responsables des organismes concern�s par notre cas, � savoir l�Ofares, la CNL, wilaya d�Alger et la Direction du logement aucune suite n�a �t� donn�e � nos dol�ances�, lit-on dans la lettre. Selon un repr�sentant de ces entrepreneurs, �tout a commenc� apr�s le s�isme du 21 mai 2003, quand les pouvoirs publics ont charg� l�Ofares de r�habiliter les immeubles touch�s par le tremblement de terre. La Caisse nationale de logement a �t� d�sign�e par le minist�re de l�Habitat et de l�Urbanisme comme pourvoyeur de ce chantier tandis que l�Ofares constitue le ma�tre d�ouvrage�. D�s lors, une enveloppe de 7 500 millions de dinars a �t� r�serv�e � ce projet, alors que 4 500 millions de dinars avaient d�j� �t� consomm�s. �Aujourd�hui, la CNL a trouv� un trou de 150 millions de dinars que l�Ofares n�a pas pu justifier et r�clame d�assainir la situation avant de d�bloquer d�autres sommes�, nous a expliqu� notre interlocuteur. R�sultat des courses : les entrepreneurs sont pris en otages et ne sont pas pay�s par le ma�tre d�ouvrage. Depuis, rien ne pointe � l�horizon. Plusieurs sit-in et autres r�clamations ont �t� entam�s mais en vain. En somme, il ressort clairement de cette situation que les entrepreneurs refusent d�admettre le fait accompli: �Le combat se poursuivra jusqu�� l�aboutissement de nos revendications et droits l�gitimes.� Par ailleurs, le directeur g�n�ral de l�Ofares, M. Merah, rassurera � ce propos en affirmant que �le dossier conna�tra un d�nouement dans 15 ou 20 jours�, et la majorit� a �t� pay�e � 60 ou 70 % de ce que l�office doit, selon le DG de l�Ofares. A. Bettache