Les fruits et les légumes connaissent ces derniers temps une hausse vertigineuse des prix notamment la pomme de terre par le fait qu'il n'y a de stratégie pour maintenir le prix ou du moins une petite marge du prix au kilogramme de ce tubercule très prisé par les consommateurs. La patate coute dans les marchés de la ville entre 70 et 80 da le kg et chez les marchands de légumes ambulants est à 60 da le kg. Cette augmentation est prévisible en l'absence du plan de production et du plan d'assolement en premier lieu. Elle est due à une mauvaise organisation entre les producteurs et les fournisseurs de semence en second lieu. Sachant, qu'elle se cultive pour la pomme de terre de saison en décembre-janvier et se récolte au mois de mai, la pomme de terre arrière-saison, la plantation se fait au mois d'Août et se récolte au mois de novembre et la pomme de terre primeur, la semence se met en terre au mois de décembre et se récolte au mois de mars. Cette dernière a connu des perturbations en raison du retard de la semence d'importation ou par des restrictions budgétaires. Cependant, les producteurs de ce produit agricole ou du moins certains ont refusé la plantation de la semence locale d'Ain Defla par le fait qu'elle n'est pas rentable pas comme la semence importée. Entre le refus de certains agriculteurs de la semence locale, ces derniers disent non rentable par le fait qu'elle donne un rendement faible, le retard et la réduction de l'importation de la semence de pomme de terre primeur a influé négativement sur la production. Car la primeur joue un rôle de soudure. Cette problématique a entrainé une réduction de la production de pomme de terre au mois de mars. Cette situation a fait que le prix de la patate est en hausse, lequel sera dans les jours à venir avant la récolte de la pomme de saison au mois de mai à plus de 100 da dira un agronome. Il est temps de revoir cette situation par la mise en place d'une stratégie dans la gestion de ce secteur sur tous les plans notamment sur le soutien technique à travers la mise en place des coopératives comme se fut longtemps et le respect des plans de productions et d'assolement pour préserver le sol agricole pour une gestion de ce secteur qui n'a pas trouvé une stabilité dans les prix des produits agricoles stratégiques.