Malgré l'aisance financière que vit le pays ces dernières années, les pouvoirs publics n'ont pas manqué de dégager des sommes faramineuses pour différents projets sauf la dépollution de cet oued Ain Sefra, les moyens n'ont pas manqué pour les « petites bricoles », mais pour mettre un terme à cette insalubrité nuisible à la santé publique, les responsables politiques ont préféré la jeter aux oubliettes et aucune, politique de dépollution définitive ne plane à l'horizon. De fait, et en dépit d'une réputation néfaste, rien de vraiment consistant n'a été entrepris à « Oued Ain Sefra », pour l'amélioration des conditions de ceux qui le longent quotidiennement, pis, que dire, ensuite, des riverains, des habitants de Mostaganem. Les fortes odeurs nauséabondes qui s'en dégagent, accompagnées, du reste par la prolifération des moustiques et autres insectes, le manque d'une volonté politique pour la prise en charge de ce dossier est flagrant. Cette situation a engendré, outre les piqûres quotidiennes des moustiques, les maladies respiratoires, épidémiologiques, et dermatologiques, qui touchent des centaines d'habitants avoisinant l'Oued pourtant certains riverains, encore en vie, se rappellent de l'eau douce qui coulait pendant l'ère coloniale, d'ailleurs, ils allaient se baigner et chasser différents types de poissons, en se promenant au bord de l'eau. Malheureusement, ce n'est plus le cas, aujourd'hui le drainage de l'Oued Ain Sefra est une importante opération que l'état doit prendre en charge, en inscrivant la dépollution de l'oued parmi ses grands projets prioritaires, fera œuvre utile. Afin de pouvoir voir un jour l'eau qui coule propre comme elle a été autrefois.