Le prix de la viande blanche au cours de cette période a atteint un niveau record de 460 da chez les vendeurs des viandes blanches de la wilaya de Mostaganem, ce qui a laissé beaucoup de mécontentement chez les consommateurs. S'ajoute à cela l'inflammation des prix des fruits et légumes. En effet, la viande ovine à 1.200 DA le kg et la bovine à 1.000 DA kg, le poulet n'est, désormais, plus le refuge du consommateur à faible revenu, puisque le kilo de viande blanche a atteint, ces derniers jours, dans la wilaya de Mostaganem, 450 DA, dans plusieurs points de vente, Des consommateurs surpris par la cherté du produit ont souligné ne plus acheter de poulet à ce prix, alors qu'il était considéré, auparavant, comme la viande du pauvre par excellence. D'aucuns expliquent cette envolée des prix de la volaille, durant cette saison d'automne , par la forte demande exercée sur ce produit, de la part des commerçants venus de l'est du pays principalement, ainsi l'épuisement des stocks de volailles en raison de la forte demande des clients et des commerçants de l'est de l'Algérie qui se sont précipités pour acquérir des poulets en quantités énormes en raison du manque de volailles dans les régions de l'est du pays. Un ex-aviculteur de la localité de Bouguirat explique, quant à lui, cette flambée, par l'arrêt des élevages de poulet de chair, récemment par les éleveurs ne disposant pas pour la plupart de bâtiments d'élevage répondant aux normes requises (ventilation, aération et autres) afin d'éviter d'enregistrer des pertes sèches dues à la chaleur, et le froid à l'intérieur des espaces d'élevage. Un ex-cadre à l'ORAVIO atteste, quant à lui, que la filière volaille traverse une période de turbulence. L'augmentation du prix du poussin de 30% par rapport à l'année dernière, puisqu'il est cédé à 130 DA l'unité et aussi la flambée du prix de l'aliment de volaille ce qui a poussé des dizaines de petits éleveurs à abandonner carrément la profession, à défaut de moyens financiers, puisqu'une bande d'élevage de 4.000 poussins nécessite un investissement d'au moins 60 millions de centimes. A noter que le poulet rôti est proposé ces jours-ci, à Mostaganem, entre 750 et 800 DA l'unité, une augmentation de 30%, par rapport à la saison d'été.