A l'instar de beaucoup de wilayas, Mostaganem pendant le ramadan, c'est une tradition de voir chaque famille avoir au moins la « Chamiya »,connue sous d'autres appellations : « Harissa ou Qalb Ellouz ».Là n'est pas le problème en temps normal sauf que maintenant nous sommes censés être sous un confinement sanitaire ,dans le cadre de la lutte contre la propagation du «Coronavirus Civid-19 » c'est cas spécial qui appelle à des mesures spéciales à respecter impérativement. Le gouvernement, soucieux de la préservation de la santé de la population a débloqué des moyens important pour gérer cette situation pandémique exceptionnelle tout en la faisant accompagner par une train de mesures d'obligations et de recommandations applicables au niveau du champ social et professionnel. Malheureusement, force est constater que certains commerçants profitent de la crise sanitaire et des failles psychologiques, dues au stress des citoyens, pour se faire des gains faciles et rapides. Parmi les autres activités, les plus en vues à Mostaganem sont celles qui ont trait à la fabrication de pâtisseries orientales, en l'occurrence ce sont « Chamiya,Zlabiya et karantika ».Les autorités de l'Etat ont suspendu des activités susceptibles de participer à la propagation du Covid-19 et ont rendu la liste publique à travers toues les moyens de communication. A la veille du début de ce mois de Ramadan, la dite liste a été revisitée, et élargie, permettant certaines activités, notamment commerciales stratégiques et vitales de reprendre, sous des conditions de précautions sévères, dont la liste complémentaire a été rendue publique à partir de début du mois de Ramadan. Dans tous les cas de figure, il n'a jamais été question de la fabrication et de la commercialisation des différents genres de pâtisseries dites Orientales et il est clair que ces dernières sont interdites temporairement. Des commerçants intrépides et cupides, dans certains quartiers, ont fait fi carrément de la réglementation en vigueur et du coup ont outrepassés les directives concernant les mesures de prévention et de protection sanitaire. Pas de gants, de solution alcoolique, pas de masques bavettes et surtout ,pas de distanciation socioprofessionnelle sur les lieux d'activité ,ce qui vient a contre-sens aux dispositions tendant à endiguer la pandémie virale et uniquement par le fait que des commerçants ne mesurent pas le danger que représente la vitesse de contamination dans un « déconfinement sauvage » pour quelques bouchées de « Chamiya, de zlabya et Karantinka ».En tout état de cause c'est un dépassement très dangereux qui risque de faire remonter les courbes de contaminations confirmées et de décès à Mostaganem, si les chose restent en l'état…..