En pleine pandémie de Coronavirus, certains marchands proposent du pain et autres nourritures en plein air et sous la chaleur. Le plus surprenant c'est qu'il y a toujours des clients qui viennent acheter. Cette scène prend de l'ampleur à la tombée de la nuit, lorsque les boulangeries ferment, ces vendeurs informels de pain deviennent la rescousse des ménages. A l'entrée du marché de la bastille à la rue des Aurès, ils sont nombreux à vendre du pain déposé à proximité de la saleté et les égouts de ce marché populaire. A la place Gambetta, c'est le même scénario qui s'offre au grand jour, des dizaines de jeunes revendeurs de pain, alors que pas moins de trois boulangeries sont juste à proximité, un phénomène inexpliqué mais toléré, et pourtant, il y‘a occupation illégale de la voie publique, présence de commerce informel et sur le plan santé, aucune norme d'hygiène pour protéger le produit alimentaire, le pain dans ce cas précis. Depuis que l'Etat a décidé d'entamer une lutte continue contre l'informel des produits alimentaires, il semblerait que la vente de pain sur la chaussée, n'en fait pas partie, alors que le prix du pain comme tout un chacun le sait, est soutenue par l'Etat, mais les revendeurs doublent les prix dans l'indifférence totale des pouvoirs publics. Ces mêmes revendeurs, sont fournis en pain par des boulangers et chacun trouve son compte au dépend de l'économie du pays et de la santé publique. Les responsables locaux devront mettre la situation sous contrôle et éliminer ces vendeurs illicites. Pour le citoyen, le pain traditionnel ou syrien est vendu dans des magasins loin de la saleté et qui pourrait résoudre le problème. Avec la forte demande des algériens sur le pain, il faut dire que les vendeurs illicites de pain sur les trottoirs et dans les ronds-points ont de beaux jours devant eux, tant qu'il n'y aura pas une vraie volonté d'éradiquer ce phénomène.