« Il n'y a pas de petites économies », « les petits ruisseaux font les grandes rivières » ; pour préserver l'environnement, chaque geste compte, aussi petit soit-il ! Le développement durable n'est pas un problème de riches, il ne concerne pas exclusivement les pays développés ; protéger la nature, permettre « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », un développement qui ne peut-être conçu que comme une rupture avec ces modèles qui ont abouti à des dérèglements sociaux et écologiques considérables, touchant toute la planète ; la durabilité exige la conciliation de trois éléments majeurs, à savoir : « l'équité sociale, la préservation de l'environnement et l'efficacité économique »...Tels semblent être les conclusions de la journée d'information & de sensibilisation initiée par les étudiants de l'école doctorale de la faculté des sciences économiques de Sétif en partenariat avec les secteurs socio-économiques sur la l'urgence de la protection de l'environnement. Une mention spéciale aux directions de l'environnement, de la pèche, de la conservation des forets, l'ANDI, la PME, l'Algérienne des eaux, qui ont anticipé activement en faisant bénéficier les étudiants de leurs expériences en la matière. Il a été essentiellement question de « l'économie verte » ce nouveau concept qui ne peut-être et ne doit pas être un slogan creux, une mode passagère, furtive, sans lendemain, mais une culture, un « processus conduisant à l'amélioration du bien-être des humains ». Par ailleurs, l'intervention des économistes a été axée sur l'activité économique et le bien-être matériel qui demeurent déterminants, mais sans minimiser l'importance de la santé, de l'éducation, de la culture, de la préservation de l'écosystème. Aux sceptiques, nous disons : oui ! L'université n'est pas seulement apte mais elle est aussi en droit et en devoir de débattre sereinement, objectivement de tous les sujets qu'elle choisi en toute liberté, il n'y a pas de thèmes réservés. Les étudiants de la Fac d'économie ont démontré aujourd'hui qu'ils sont à même d'organiser des conférences de haut niveau et de proposer des solutions, des pistes, une méthode et une démarche scientifiques. En fait, nos problèmes seront mieux et bien solutionnés que part l'expertise algérienne, pour peu qu'on lui fasse confiance, qu'on la laisse travailler, qu'on lui offre l'occasion, qu'on lui donne les moyens pour, qu'enfin on acquiert le droit de lui demander (exiger) des résultats. Nous déplorons l'absence remarquée des secteurs du tourisme, de l'agriculture, des mines et de l'énergie pourtant invités et dont la contribution était à la fois très souhaitée et attendue.